... oui bon, ok, mais ça change. Les quelques pages horrifiques du premier tome s'espacent (dont celle décrivant l'affreuse salle "du fond"), pour laisser place à des bizarreries et des changements vus comme extra-terrestres par beaucoup à l'époque, avec l'arrivée de traitements moins barbares et le début d'une vision du malade mental non comme menace mais comme, juste, malade en souffrance, à accompagner, pas seulement à enfermer et rendre KO. Et je me dis qu'en l'espace d'à peine cinquante ans, les progrès humanistes en la matière ont été considérables, malgré tous les problèmes encore existants. Le genre de bande dessinée qui permet de voir le monde dans lequel ont vécu mes parents et grands parents d'un autre œil, plus compatissant en quelque sorte, vu le niveau de violence encore bien intégré qui régnait à leur époque, notamment envers les personnes les plus dépendantes de notre société.

Claudeuh
9
Écrit par

Créée

le 28 nov. 2024

Critique lue 1 fois

Claudeuh

Écrit par

Critique lue 1 fois

D'autres avis sur Crazy Seventies - HP, tome 2

Crazy Seventies - HP, tome 2
Biznut
9

Tout y est

Un dessin simple et efficace, une narration bien conduite et franchement amusante, au service d'une BD très très réussie qui décrit le monde psychiatrique et ses évolutions. Je n'en demande pas plus !

le 13 janv. 2016

Du même critique

Tenet
Claudeuh
7

Pas si abscons que ça

Ben non. Abscons c'est Inland Empire, ou la troisième saison de Twin Peaks, ou le cinéma expérimental hongrois peut-être. Et dans la même thématique des boucles temporelles, Tenet est mille fois plus...

le 11 juil. 2023

3 j'aime

Périphériques : Les Mondes de Flynne
Claudeuh
5

from bien to plouf

Ben oui, j'etais parti plein de bonne volonté, étant amateur de cyberpunk. Ça part tranquillement avec une intrigue typiquement Gibsonienne, avec des oligarques qui se mettent sur la tronche avec des...

le 22 juil. 2024

1 j'aime

Présumé innocent
Claudeuh
4

long, lent et dur

Un peu comme un film de une heure trente qu'on aurait étiré sur des dizaines d'années pardon d'heures. C'est un peu long.

le 20 juil. 2024

1 j'aime