Nous voilà déjà au 7e tome de Dai Dark et… c’est peut-être à partir de là que le manga va vraiment décoller à mes yeux. Non pas que les tomes précédents soient ratés mais je n’ai pas été embarqué dans le manga comme j’ai pu l’être avec Dorohedoro. Le vil jeu des comparaisons a encore frappé.
D’un côté Dai Dark a plein de petits passages qui me plaisent (des courses au sandwich spa-bou). Et il y a des lieux qui me parlent : le vaisseau spatial me rappelle les voyages faits avec mes amis pendant les récrés à l’école primaire ou quelques parties de Lego. Je passe vite sur le design global et des persos et le talent de l’artiste.
D’un autre côté je n’arrive pas à adhérer aux opposants/ennemis de Sanko. La troupe de héros est en plus trop cheatée pour craindre quoi que ce soit. Et si Exterminator est mignon je trouve qu’il n’a pas une grande valeur ajoutée autre que celle de produit dérivé potentiel. Et nos héros sont trop nombreux pour tenir tous ensemble à l’image.
Alors certes la fin du tome 7 va peut-être modifier certains des points précédents et l’arrivée dans un nouvel environnement aux accents FromSoftwariens (vous avez noté que l’armure de Tocar Primus ressemble à celle de Jolan ?) sont quelques étincelles qui m’attirent et me font croire à un possible changement de cap et de dynamique. Reste à voir si ce vœu sera exaucé dans les prochains volumes et si un grand changement se prépare…
La note : guerre des os /20