La guerre de Manu
J'ai lu cette BD en librairie, croyant qu'il s'agissait d'un nouveau Larcenet ; je me suis alors dit "bon sang, Larcenet, il serait temps que tu tournes la page concernant ton service militaire,...
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le 29 mars 2017
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Dallas Cowboy ou comment partir d’une insomnie pour aborder brièvement mais intensément une angoisse crue. La première chose à dire est que le contenu n’est pas tout à fait à l’avenant de la couverture (je parle de la nouvelle réédition, avec une couverture différente de celle de la fiche SC). Mais certains détails affleurent déjà, ce reflet, ces silhouettes d’autant plus oppressantes qu’elles sont indéfinies.
Dallas Cowboy ou la chaîne de la violence. La narration est menée en symbiose avec un curieux entrechoc de plusieurs styles graphiques. Les bonhommes bâton pour décrire des souvenirs d’enfance qui, sous leur allure naïve, sont loin d’être anodins. Les ellipses graphiques pour dépeindre la masse écrasante ou les soudains accès de violence, et qui demeurent sous forment de fantômes qui des années après vous sautent à la gueule sans crier gare.
Dallas Cowboy ou l'exercice de synthèse. Une cinquantaine de pages, qui plus est en une seule bande, c’est fort peu pour un ouvrage autobiographique. Mais c’est amplement suffisant pour accomplir un parcours transversal de sa psyché. Avec ce format interdisant les longueurs de la disgression, Manu Larcenet s’impose d’aller à l’essentiel, toujours en équilibre entre les trauma et la narration présente.
Créée
le 21 déc. 2022
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