Ce tome est sorti il y a quelques années, mais j’ai attendu d’avoir plusieurs tomes à lire pour vraiment profiter de cette saga. Invincible Iron Man est l’un des titres qui m’ont fait découvrir et apprécier, adorer Matt Fraction. Chose incroyable, d’autant qu’à cette époque, je ne pouvais pas voir Iron Man en peinture au sortir de Civil War. Oui, à fond derrière Captain America. Cependant j’étais plus que fan du Iron Man de Robert Downey Jr. Alors l’annonce que le nouveau titre irait se rapprocher de cet univers m’a tout de suite intéressé.
Matt Fraction et Salvador Larroca relancent Iron Man dans une série qui transpose le héros Marvel dans un univers cinématographique. L’Avengeur se retrouve face au fils de son ennemi Obadiah Stane avant d’affronter le nouveau chef de la sécurité nationale, Norman Osborn, jadis connu sous le nom du Bouffon Vert !
Ce volume recueille les quatorze premiers épisodes de The Invincible Iron Man, écrits par Matt Fraction et illustrés par Salvador Larroca, lauréats du prestigieux Eisner Award pour la meilleure série de l’année 2009.
(Contient les épisodes d’Invincible Iron Man #1 à 14)
Autant que je m’en souvienne, à l’époque, mes aprioris sur le personnage ne m’ont pas permis de rentrer, d’apprécier le titre lors des premiers épisodes. J’avais donc hâte de replonger dedans dans un beau relié comme le Deluxe.
Il faut se resituer un peu dans le contexte, car ces deux sagas, se situent après deux très gros event de Marvel, Civil War et Secret Invasion. A la suite de Civil War, Tony se retrouve grand patron du SHIELD et Captain America n’est plus là. Son entreprise écrase toute la concurrence dans quasiment tous les domaines. Après Secret Invasion il devient l’homme le plus recherché du monde, pourchassé comme un simple criminel par Norman Osborn, porté en héros après son exploit et devenu chef du HAMMER, super-policiers du monde ayant pris la place du SHIELD !
Dans la saga « Les Cinq Cauchemars » Tony Stark, qui a bien du mal à gérer le SHIELD (devant toujours justifier ses choix devant une Maria Hill remontée d’être à ses ordres), va devoir faire face à un nouvel adversaire, fils d’un ennemi du passé et bien décidé à faire de la vie de Tony Stark un véritable cauchemar, utilisant les produits Stark comme de véritables bombes et ciblant toutes les sociétés Stark Entreprises à travers le monde. De véritables boucheries à travers des attentats suicides ! Mais comment arrêter un fou n’ayant ni base, ni attache ni mode opératoire, juste de la folie et de la haine ?
Le statu quo change complètement avec le deuxième arc, « Dans la Ligne de Mire », le SHIELD est dissout pour être remplacé par le HAMMER, et nous retrouvons Norman Osborn comme super-flic. Stark Industries n’existent plus et Tony devient l’ennemi public numéro un. Norman voulant mettre a main sur lui afin de récupérer l’accès aux identités secrètes des super-héros. On s’en doute, ce très cher Norman est toujours aussi pourri, toujours aussi dérangé.
Seul, démuni et incapable de lutter, il ne reste plus qu’une solution à Tony pour essayer de protéger tout le monde, et il semble être prêt au plus grand sacrifice pour y parvenir.
Une course poursuite à travers les Etats-Unis, à travers le monde qui va se transformer en course contre la montre pour Tony, le temps se faisant toujours plus pressant contre lui et surtout sa mission devenant toujours plus difficile à terminer au fil du temps.
Graphiquement, je suis fan de ce que Salvador Larroca nous propose sur ce titre. Son Tony Stark est parfait, sa Pepper est juste magnifique, ses armures fantastiques, l’action est là et bien là. On peut regretter des décors pas toujours au top et une finition dans les détails pas toujours présente.
Bref, ces premiers épisodes d’Invincible Iron Man sont vraiment sympathiques à redécouvrir. On plonge de suite dans le bain. L’action ne cesse de croitre, et Fraction prend le temps d’effectuer un excellent travail sur ses personnages, en profondeur, et l’on se retrouve avec un surprenant triangle amoureux. Vraiment hâte d’enchainer avec les tomes suivants, sachant que la qualité ne cesse de croitre au fil des épisodes.