Certainement l'un des meilleurs comics Marvel proposé par la collection Hachette que ce Daredevil: Renaissance. On retrouve Mazzuchelli aux commandes associé, surtout, avec Frank Miller dont la réputation n'est plus à faire.
L'auteur propose une histoire passionnante de bout en bout, évoquant l'ancien amour de Matt Murdock, Karen Page. Cette dernière a dévoilé malencontreusement que Murdock était la véritable identité de Daredevil. Le Caïd va donc s'en servir pour ruiner la vie de notre homme.
C'est donc d'une véritable descente aux enfers qu'il s'agit, Murdock perdant tous ses biens, ses amis et est proche de la mort. Karen Page n'est pas en reste non plus puisqu'elle est une junkie que la drogue a détruite.
Murdock va pourtant finir par se relever et renfiler le costume de Daredevil pour pouvoir redonner un véritable sens à sa vie et sortir de ce merdier. De la chute renaît un personnage flambant neuf ou presque. Mais cette chute est vertigineuse, sans fin, ne semble jamais pouvoir s'arrêter. Les événements s’enchaînent de manière tonitruante.
Le Caïd est doté d'une appétit vorace et surtout le récit est admirablement raconté. La mise en image de ces personnages est parfaitement réussie. Outre le fait que chaque personnage possède un équilibre au sein du récit, tous sont dessinés de manière admirables. Pourtant pas trop fan de ce type de dessin, j'avoue avoir cette fois accroché. Pas tout le temps, pas encore de manière à aimer de bout en bout, mais dans l'ensemble ça m'a vraiment plu.
J'ai peut-être un peu moins apprécié l'arrivée des Avengers et du Captain dans le récit. C'est ce que je regrette avec Marvel, c'est de mêler trop souvent les personnages de différents comics au sein des récits (bien que cela soit parfois totalement légitime puisqu'ils créent ainsi un univers qui tient la route).
Bref, cet album est un immanquable chez Marvel.