Daredevil: Return of the King par Kab
Ed Brubaker finit à fond son run sur Daredevil. Après l’avoir retrouvé en prison et dénué d’identité secrète, le scénariste à du faire beaucoup pour rendre à Matthew son ancienne vie mais au final, il le lui retire de nouveau. Cette fois-ci, pas question d’exil. Après deux-trois arcs un peu plus calmes, qui travaillaient plus sur l’entourage de notre héros, Brub se recentre sur la vie de l’homme sans peur et finit le travail de Bendis. La fin est somptueuse et laisse présager du meilleur pour notre héros qui est loin d’en avoir fini. Ed a assuré tout au long de son passage sur la série, offrant de belles histoires, travaillant avec soin le casting des personnage ssecondaires, utilisant avec brio des anciens ou des nouveaux, s’acharnant à reconstruire la vie de notre avocat laissée en ruine par Bendis (dans le bon sens du terme), afin de mieux faire sa propre décomposition du personnage jusqu’à ses dernière planches. Certains auront pu trouver le tout mollasson. Ce n’est pas mon cas, j’ai aimé voir différents protagonistes prendre les devants dans la série faisant de l’homme sans peur un personnage plus en retrait. J’ai aimé voir le travail sur le personnage de Dakota, la Tarentule Noire, des épisodes plus lents mais plus dirigés sur les personnages et des arcs plus orienté action avec un très bon rythme.
Andy Diggle, le nouveau scénariste du titre a fort à faire après le passage de trois scénaristes (Smith, Bendis, Brubaker) qui auront redonné à Daredevil ses lettres de noblesses.
Au dessin, Michael Lark assure des planches toujours aussi sombres et réalistes. Dommage que certaines soient trop sombres comme celles qui se passent sous la neige où l’on ne voit quasiment rien. Pour le reste l,’artiste dans un tout autre style que celui de Maleev, aura su lui aussi donner un souffle et une ambiance aux scénarios de ses vieux compères (ils ont travaillé ensemble sur Gotham Central).