Il y a quelques années, en me débarrassant, auprès d’un autre passionné, de quasiment tous mes kiosque, j’ai pris le parti de me consacrer à la librairie uniquement. En sachant, pertinemment que j’allais devoir m’asseoir sur certaines séries. Mais bon, dans la vie, il faut faire des choix. Ce fut le cas pour la série Action Comics, au moment du lancement des DC Rebirth en France. Si on retrouve le Superman de Peter J. Tomasi en librairie, ce n’est pas le cas de la seconde série du super-héros emblématique de DC. Ce qui est dommage, parce que j’aurais vraiment aimé savoir le fin mot de cette histoire des deux Clark Kent.


Depuis la mort du Superman de cette Terre, un nouvel Homme d’Acier a pris la place du protecteur de l’humanité. Entouré de sa femme Lois et de son fils Jonathan, il est à l’affût de la moindre menace pesant sur la planète. Il reste cependant une énigme qu’il n’a pas pu résoudre : qui donc est celui qui se fait appeler Clark Kent et qui a repris la vie de son homonyme au Daily Planet Il est temps de le découvrir, car ce mystère menace l’existence même de son fils…
DC Univers Rebirth : Superman ou la résolution du mystère qui entoure l’Homme d’Acier de la période pré-Flashpoint. Peter J. Tomasi (Superman – Requiem) s’associe à Patrick Gleason (Robin – Fils de Batman) pour écrire les aventures de Clark Kent et de sa famille. Épaulés par Dan Jurgens (La Mort de Superman) et Paul Dini (Mad Love), ils réunissent de nombreux dessinateurs de talent pour enfin lever le voile sur l’identité de l’énigmatique Clark Kent… bouleversant par la même la continuité de l’univers DC.
(Contient les épisodes Superman #18/19 et Action Comics #975 à 978)


Depuis que notre Superman, le vrai, a pris la place du Superman des New52, il se pose la question visant à savoir qui est ce Clark Kent travaillant au Daily Planet. Malgré différents les recherches de Superman, et même de Lex Luthor, il s’avère que l’homme est persuadé d’être Clark Kent, sans se douter un seul instant, que Superman est aussi Clark Kent !


Le problème c’est que ce Clark Kent est de plus en plus présent dans la vie de notre héros, allant même jusqu’à demander Lois en mariage. Forcément puisqu’il est persuadé d’être Clark et Clark est amoureux de Lois. Un problème qui devient donc de plus en plus gênant. Et quand Clark débarque chez notre héros et provoque la disparition de Jon, il devient limpide aux yeux de Superman, qu’il doit régler le problème « Clark Kent ».


Mais en kidnappant le jeune Jon, ce mystérieux Clark a également disparu. Superman et Lois ne parviennent pas à le retrouver. Et ce n’est pas faute de chercher partout.


En parvenant à mettre la main dessus, Superman se retrouve confronté à Lex Luthor, à Bizarro, à Brainiac, à Mongul, au Parasite, au Cyborg-Superman et même à Doomsday ! Une ribambelle d’ennemis qui ne semble pas être ce qu’ils paraissent. C’est, en effet, un autre ennemi, original, de Superman qui se présente à lui. Un ennemi qui lui en veut terriblement. Lui, habitué à jouer, a vécu un véritable enfer et il compte bien se venger de Superman. Lui faire vivre le pire, et cela commence en lui prenant Jon !


Cet affrontement titanesque va avoir un surprenant développement, et une conclusion qui va conduire, une nouvelle fois, à réajuster l’univers de notre héros.


Je ne m’attendais pas du tout à cela. Je ne m’attendais absolument pas à voir ce personnage débarquer, surtout dans cette configuration. Mais on se retrouve avec une petite intrigue sympathique. C’est un personnage qui promet toujours quelque chose d’amusant à lire. Même si sa colère efface passablement sa bonne humeur habituelle.


Graphiquement, Patrick Gleason est égal à lui-même, c’est parfait, avec un travail de dingue sur les émotions. Doug Manhke que j’adore sur sur Superman, je suis fan de sa Lois. Le casting est complété par Ian Churchill, et sa ribambelles « d’adjoints » et Carlo Barberi que je ne m’attendais pas à voir ici. Quatre artistes tellement différents pour une unité graphique plus que bancale.


Le tome se termine avec un épisode d’Action Comics qui nous montre que les choses ont changé, qu’elles ont été réécrites et seul Clark sent, au plus profond de son être que quelque chose dénote.


Bref, un tome qui se laisse lire. La surprise est là. DC continu de réajuster les choses autour de son héros iconique. Maintenant, il serait bien de nous offrir une intrigue concrète.

Romain_Bouvet
7
Écrit par

Créée

le 19 nov. 2020

Critique lue 79 fois

Romain Bouvet

Écrit par

Critique lue 79 fois

Du même critique

Le Deuil de la famille - Batman, tome 3
Romain_Bouvet
3

Un Joker qui n'en a que le nom, un Batman qui n'en est pas un...

À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...

le 14 févr. 2014

17 j'aime

4

Batman : Silence
Romain_Bouvet
4

Trop d’étalages!

Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...

le 13 déc. 2013

17 j'aime

5