Dead tube, une série en cours proposé par le scénariste Mikoto Yamaguchi et le dessinateur Touta Kitakawa de chez Delcourt. Un duo déjà connu sur plusieurs œuvres et donc pas à leurs débuts dans le domaine.
Le manga nous présente un univers complémentent cinglé, à base de gore et de sexe en tout genre. L’avancée technologique a permis l’ouverture d’un nouveau monde numérique ou seuls les plus fous règnent comme des dieux. La création du Dead tube, un Chanel proposant différents contenus allant du plus soft, au plus malsain à pour but aux créateurs de contenu d’avoir le plus d’abonnés possible et surtout de divertir le public à la moindre recommandation du consommateur. L’aspect narratif est dans une débauche sans prise de tête et le seul but de l’auteur est de divertir le lecteur au fur et à mesure que le récit avance. En ce qui concerne l’esthétique, je le trouve très correct dans son ensemble, malgré le peu de diversité entre les personnages et une facilité à vouloir rapidement balayés la qualité au profil du contenu qui se rapproche beaucoup du genre cinématographique du Torture Porn. Les antagonistes comme pour les protagonistes obtiennent un rôle intéressant dans l’histoire et j’apprécie l’évolution des 2 personnages principaux qui au fil de l’aventure deviendront une seule et même personnalité.
En conclusion, l’œuvre de Yamaguchi possède des points forts, comme de fortes lacunes, mais reste un monument du seinen horrifique des années 2000. Pour un public averti, qui n’a pas peur de se lancer dans un projet qui s’en doute, ne vous laissera pas indemne.