Nouveau titre pour Panini Comics, mais ce premier tome de Detestable Deadpool nous propose la suite directe du septième volume de Deadpool. Des épisodes qui marquaient un tournant dans le run de Gerry Duggan, puisqu’ils effaçaient les dernières traces de ce qui faisait du titre un must have au début de Marvel Now. Terminé le Deadpool Avenger. Terminé le Deadpool entouré d’amis et de proches. Il est temps de retrouver le mercenaire implacable et meurtrier.
Wade Wilson a tiré un trait sur sa carrière de héros. Désormais, c’est un homme dangereux et recherché. Il est revenu à ses anciennes activités et à à ce qu’il fait le mieux : tuer. Sa cible du jours n’est autre qu’un très bon ami, le mutant Cable. Deadpool n’aura aucune pitié et la confrontation s’annonce particulièrement violente.
Gerry Duggan (Savage Avengers, Savage Sword of Conan) redonne à Deadpbool son statut de mercenaire, avec l’aile du dessinateur Scott Koblish.
(Contient les épisodes Despicable Deadpool (2017) #287 à 291)
En essayant désespérément de sauver sa famille, à commencer par Ellie, Deadpool a commis l’impensable ! Accepter un contrat de la part de Stryfe, le clone maléfique de Cable. En échange, Deadpool, acceptait de tuer quatre personnes L’heure est venue de payer ! Et sa première cible, va lui rappeler une certaine nostalgie, puisqu’il va devoir tuer Cable !
Voilà comment les deux « amis » se retrouvent à tenter de se tuer l’un l’autre. On retrouve un Deadpool bien connu, qui prend plaisir à tuer, n’a plus personne dans les pattes et parvient à se montrer particulièrement agaçant. De l’autre côté, on retrouve un Cable bourru et grincheux, violent à souhait et incapable d’esquisser le moindre sourire.
Un court tome, seulement quatre épisodes, qui ne propose rien de véritablement inédit, ni même de passionnant. Deadpool et Cable s’écharpent. L’un prend l’avantage sur l’autre, et inversement. Les deux décident de s’allier contre Stryfe, il y a des trahisons, et on se retrouve à voyager dans le temps.
Quelle déception de voir Gerry Duggan « casser » ton son run pendant sept tomes, pour le voir, maintenant, nous proposer un Deadpool tout ce qu’il y a de plus classique et de plus banal. C’est vraiment de voir le titre retomber, de la sorte, dans ce qu’il y a de plus navrant. J’ai l’impression de retrouver le Deadpool d’avant le run de Gerry Duggan, presque caricatural, lourd, dans des intrigues loufoques et pas particulièrement intéressantes.
Rien, absolument rien ne m’a embarqué dans ces épisodes. Humour lourd qui ne fonctionne pas, des rebondissements qui ne surprennent pas, un Deadpool que je n’aime pas, et ne parlons pas de Cable. Et puis je commence un peu à en avoir ras le bol de ces histoires partant dans le futur.
Graphiquement, très compliqué aussi. Je n’aime du tout les traits de Scott Koblish, et ce fut un vrai supplice de devoir me coltiner autant de dessins de Koblish. C’est caricatural, ce n’est pas drôle, ce n’est ma tasse de thé.
Bref, un tome véritablement compliqué à rentrer dedans. La faute à un Deadpool redevenu lourdingue, violent à outrance et agaçant. Je pensais que Gerry Duggan ne pourrait pas me décevoir davantage, je me suis trompé malheureusement. On avait des personnages au top qui était apparus et qu’on a décidé de glisser sous l. Admettons le, Gerry Duggan décide de nous reproposer un Deadpool que je détestais, avec des personnage que l’on a simplement trop vu par passé.