Le virus G+ est un virus sexuellement transmissible qui n'aboutit qu'à la mort, mais avant cela les personnes expérimentes une hausse des fonctions du corps humain, donnant même des pouvoirs. Personne ne sait vraiment trop ce qu'est ce virus surtout qu'il n'a cessé de muté. Mais le monde va comprendre les ravages qu'il peut faire à travers le regard de 3 personnes, un humoriste connu, une jeune fille anonyme, et une rockstar en peine déchéance.
Mike dowling, écrit une série sur trois personnages qui se savent condamnés, comment vont-elles vivre leurs derniers instants ? Le pitch est sympa le début est sex drogues et rock'n roll et montre la fureur, le déni ou l'envie que l'on peut ressentir lorsque l'on a 25 ans et que l'on se sait condamnés à ne vivre que 6 mois. Il y a aussi un côté glauque pour la rockstar ou la maison de disques veut rentabiliser son investissement.
Malheureusement le scénariste se perd vite dans une conspiration et deep ouvroirs menant à une bataille apocalyptique. Bien dommage car en gardant un côté plus proche de la vie réel, il y aurait eu un super travaille sur ce que l'on peut ressentir et faire lorsqu'il ne reste plus que quelques jours.
L'autre petit soucis c'est que l'on est censé suivre 3 personnages, mais seulement deux sont exploités. La fille qui au final se retrouve être un personnage central n'est quel eu développé et c'est bien dommage.
Par contre les dialogue sont très bons, le côté crash est très bien rendus et à un sens dans cette BD.
Les dessins de Montynero sont très bons et colle parfaitement à l'ambiance donné par Dowling, un côté très Rock'n roll et no future que les anglais connaissent si bien.
Au final un bon petit comic, même s'il n'est pas exempt de défaut.