Critique de Dédales, tome 2 par Kabuto
L'univers unique de Charles Burns est très singulier. on baigne en permanence dans une ambiance étrange où l'on perd ses repères. J'aime beaucoup
Par
le 30 nov. 2024
Suite du 1er tome dans lequel Brian a rencontré la future égérie de son film amateur.
Dans le 2ème tome (série à "n" tomes), Brian débute le tournage.
Le style de Charles Burns
- Des planches de 4 à 6 cases qui mettent en valeur les visages des personnages.
- Des couleurs limitées essentiellement aux protagonistes. Les décors sont souvent en nuances (de vert, de gris...).
- La narration des images prime, pas de voix off sauf pour relater les pensées des individus.
Les thèmes de Charles Burns
- L'adolescence et son mal-être.
- Un surréalisme relatif qui lui a valu parfois le surnom du David Lynch de la BD.
En conclusion
Le résultat n'est pas spectaculaire.
Il est même d'une incroyable platitude et le malaise suggéré (celui du héros, des circonstances ou des ambiances) a bien du mal à filtrer à travers les graphismes.
On peut imaginer que la suite fournira plus de matière et que la photo prendra globalement corps et sens. Ou pas...
Trop peu pour investir dans une BD à plus de 20 euros
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleures BD de 2021 et Angoulême 2022 : les Fauves sont lâchés
Créée
le 6 févr. 2022
Critique lue 147 fois
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