D'ordinaire, la logique veut qu'on ne puisse qu'aimer un manga de Osamu Tezuka, le père fondateur du manga... et pourtant, avec Demain Les Oiseaux, une fissure s'est faite entre moi et l'œuvre du monsieur.
Nous sommes pourtant, avec ce récit, en plein dans la période phare du mangaka, à savoir sa période "sombre" où il accouchera d'œuvres mature tels que Ayako, Le Chant d'Apollon... Mais ici, la tournure est différente, tant Demain Les Oiseaux ne fait que rappeler des poncifs éculés que des auteurs tels que Clifford Simak ou Pierre Boule exprimait déjà dans leurs romans.
A mi-chemin entre Demain, les Chiens et La Planète des Singes, Demain, Les Oiseaux se positionne vite comme une œuvre chapitrée, avec des histoires indépendantes les unes des autres montrant la soumission du genre aviaire sur l'humain.
Loin d'être un des indispensables de Tezuka, ce manga offre de bien maigre moments de grâce.