Sixième volume pour Flash ! Avec ce sixième tome nous tirons un trait définitif sur Francis Manapul et Brian Buccellato pour accueillir la nouvelle équipe créative ! Robert Venditti et Van Jensen au scénario, tandis que Brett Booth s’occupe de la partie graphique.
Après un cinquième tome servant un peu d’interlude durant ce passage de témoin, il est temps pour notre héros de replonger d’une intrigue de longue haleine, avec un adversaire des plus… surprenants !


Depuis que le règne de terreur du Syndicat du Crime a été aboli, Barry Allen est plus déterminé que jamais à arrêter tous les criminels évadés d’Iron Heighs. Mais il semble à l’homme le plus rapide du monde, que le temps lui glisse entre les doigts.
Ce temps qu’il a définitivement perdu, des années plus tard, et qu’il tente de rattraper en remontant le cours des évènements. Mais cette quête et les rencontres qu’il fera ne seront pas sans conséquences…
(Contient les épisodes #30 à 40, Secret Origins #7 et Annual #3)


Le Syndicat du Crime a fini par être battu ! Non sans mal. Il est temps pour nos héros, et pour le monde, de tenter de retourner à leur vie,à leurs habitudes. Mais ce n’est pas forcément une chose facile. Il faut vivre avec ce qu’ils ont traversé, et nos héros doivent surpasser leur récente impuissance !


C’est notamment le cas de Barry. Notre jeune héros est très affecté par sa récente impuissance et par tous ces très nombreux morts à causes des actes et des agissements du Syndicat du Crime en son absence. Central City a bien du mal a panser ses plaies et à se remettre de ce drame, malgré la bonne volonté ambiante. Barry se sent responsable. Si ce n’est pas totalement vrai, ce n’est pas non plus totalement faux, nos héros ont été défaillant sur ce coup là.


Mais ce n’est pas le seul problème qui pèse sur Barry ! Sans s’en rendre compte immédiatement, Barry perd du temps ! A chaque fois qu’il puise dans la Force Véloce pour utiliser sa super vitesse, il semble perdre des minutes ! Au sens littéral du terme ! Et c’est sa relation avec Patty qui en fait les frais, puisque c’est elle qui subit les retards répétés de Barry. Mais si, pour le moment, il ne s’attarde pas trop sur le sujet, il va vite comprendre que ces minutes perdues sont les prémices d’un désastre bien plus terrible !…


Pour ne pas arranger les choses avec Patty, Barry passe beaucoup de temps avec la charmante Iris, afin de l’aider à gérer son neveu Wally. Et il est compliqué de ne pas voir qu’un lien très fort commence à s’installer entre les trois personnages. Patty n’est pas aveugle, et encore moins stupide.


Heureusement pour notre héros, il n’y a pas de vilains aussi terribles que Grodd ou Néga-Flash à s’en prendre à Central City pour le moment. Il doit plus intervenir sur des ennemis d’un calibre moindre ou alors mettre le nez sur des enquêtes plus simple. Et la principale concerne des armes de super-vilains, disparues pendant le règne du Syndicat du Crime, et qui servent aujourd’hui pour une vague de meurtres ! Barry ne s’attend pas à ce quoi il va tomber !...


Les gros problèmes ne vont pas tarder à retomber sur notre héros ! Barry va se retrouver, littéralement, projeté dans la Force Véloce et se retrouve dans un monde où des gens de toutes les époques, de différentes années combattent des dinosaures à dos de créatures à moitié bionique !


Pendant ce temps, dans le futur, un Barry plus âgé (forcément puisqu’on est dans le futur) a beaucoup de mal avec les morts qui jonchent son passé à cause du temps qu’il a perdu ! Il décide alors, habillé d’un sympathique et esthétique costume bleu, de se moquer de toutes les lois temporelles et de remonter le temps jusqu’au moment où il a commencé à perdre du temps !


Mais ce retour à notre époque s’accompagne de nombreux combats, contre des ennemis emblématique du héros. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le lecteur n’est absolument pas prêt à assister à ces combats !…


Graphiquement, c’est donc Brett Booth qui a repris en main la destinée artistique du titre. Si je ne retrouve pas la fougue, l’impression de vitesse que Francis Manapul pouvait insuffler à ses dessins, ses cases, il faut bien reconnaître que le nouveau dessinateur nous propose quelque chose de vraiment excellent. Des personnages superbes, une action d’une grande fluidité avec une belle impression de vitesse. Un beau travail sur le remplissage des cases. C’est un vraiment un beau travail.


Bref, une première intrigue assez plaisante de Robert Venditti et Van Jensen. Ils malmènent notre pauvre héros en lui opposant un adversaire inédit et sans scrupules. La vie de Barry va être chamboulée et il est plaisant de voir un travail portant et sur Flash et sur Barry.

Romain_Bouvet
7
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le 15 juil. 2018

Critique lue 206 fois

Romain Bouvet

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