Des coups de feu ont attiré à des kilomètres à la ronde les zombies qui pénètrent dans l’enceinte. Les habitants sont rapidement dépassés par le nombre et tout semble perdu. Pourtant, luttant côte à côte (dans un des meilleurs affrontements contre les morts-vivants du comics), ils parviennent à remporter une victoire inespérée sur la horde. Rick réalise alors leur potentiel, leur force quand ils sont tous ensembles, et comprend tout l’intérêt qu’ils ont à rester soudés. Lui qui avait fait de la protection de son fils la priorité absolue comprends son erreur : il faut penser à l’échelle du groupe, de la communauté.
Le comics ajoute de nouveaux personnage pour mieux pouvoir en tuer par la suite, sans forcément tous les développer. Ainsi on peut regretter que certains restent secondaires (Eugène, Rosalita, Gabriel et la plupart des habitants de Alexandria), mais peut-être cela s’améliora par la suite.

Malgré ses profondes blessures physiques et mentales, Rick perçoit une lueur d’espoir. L’espoir de reconstruire la civilisation, de retrouver le mode de vie d’avant, de vivre véritablement, dépasser la survie au jour le jour. Porté par l’enthousiasme de Rick, la communauté se reconstruit, enterre ses morts, réorganise ses défenses. Le nouveau shérif d’Alexandria est prêt à voir plus loin encore, à explorer les terres au-delà de leurs murs, conscient qu’un nouveau monde les attend dehors, désormais plein de promesses. De promesses mais aussi de nouveau danger, car ils ne sont pas la seule communauté organisée…

« Walking dead » explore ce qu’aucun film à ma connaissance n’avait encore fait (la série sans doute plus tard) : la reconstruction de la civilisation. Mais une civilisation qui repose encore sur la violence et la guerre. Mais rien d’étonnant puisque le monde évolué qu’ils ont connu ne s’est pas construit en un jour, et il faudra encore du temps pour arriver à un monde civilisé digne de ce nom. Pour l’instant règne encore la loi du plus fort comme ils vont l’apprendre à leurs dépends…
Enlak
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le 1 nov. 2013

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