Juillet 2024 est là et avec lui… le tome 3 de Die Wergelder ! Une jaquette verte même si le contenu continue de virer au rouge sang car ça castagne toujours sévère dans ce petit milieu. D’ailleurs ce tome avance relativement peu du point de vue temporel tant l’action est concentrée sur quelques heures. Mais qu’on se rassure : on n’aura pas le temps de s’ennuyer ! Simplement le temps de regretter que ce tome ne soit pas double ou triple…
Entre des histoires hallucinées qui vont de Michael Jackson à un pêcheur survivant à un naufrage, en passant par des « arts martiaux théâtraux et exagérés », un tas d’ordures (au sens propre) dans une maison, des leçons d’équitation et un (long) monologue intérieur sur la nourriture, les 8 chapitres et les deux récits bonus nous font passer par une large palette de sentiments et de situations. Une salade composée comme on les aime.
À ce degré d’absurde vient s’ajouter le trait et le découpage d’Hiroaki Samura pour de la bagarre toujours plus dynamique et… inventive ! Parce qu’il n’y a pas deux combats qui se ressemblent dans ses travaux, on ne peut que saluer les recherches et l’inventivité de l’artiste. Et se demander aussi quand est-ce qu’un artbook du manga paraîtra pour rendre justice à pas mal de planches du récit ou mise en exergue en début de chapitre… On se retient de découper les pages pour l’instant.
Fidèle à sa réputation, le récit d’action vitaminé comme il faut envoie des taloches à droite et à gauche et on verra nos héroïnes déguster sévère. La vengeance réclame le sang et quelques pansements. Une pensée spéciale pour Shinobu, qui rencontre vite ses limites en baston mais qui n’oublie pas de se servir de sa tête pour trouver des solutions. La tranquillité de l’île d’Ishikunagi risque de laisser désirer pendant un moment. Un grand terrassement se prépare… alors pour ne pas être emporté, embarquez dans Die Wergelder si vous ne l’avez pas encore fait !
La note : découpe au plasma /20