Avant de commencer, je tiens à préciser que c’est mon premier Junji Ito. N’ayant pas lu les autres, je ne sais pas ce qu’il vaut en comparaison (ne sortez pas les fourches si je dis une bêtise svp)


J’ai découvert ce tome un peu par hasard. Dead by daylight, un de mes jeux vidéo préférés d’annoncer une collaboration avec Junji Ito et cela m’a intrigué. Je suis allée chez le libraire pour espérer qu’il me conseille. Cependant, quand je suis arrivée, il n’y avait qu’un tome, L’École décomposée. Le synopsis m’a intriguée je n’ai donc pas cherchée plus loin. Je l’ai acheté et lu entièrement dans la journée.


Ce manga m’a beaucoup plu pour plusieurs raisons : La première est le personnage de Yûma. Il a été une véritable surprise pour moi car en achetant le livre je pensais que tous les amas de chairs visqueux que l’on peut voir sur la couverture étaient causés par Chizumi. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que c’était en fait celui qui paraissait de loin le plus innocent des deux qui était le coupable, et le véritable monstre de cette histoire.

La deuxième raison de mon appréciation de ce livre est la composition de plusieurs scènes provoquées par le pouvoir de Yûma qui m’ont terrifiée. Tout d’abord, l’avant-dernière du chapitre 2. Celle où l’on voit Yûma prier son démon dont l’apparence fait beaucoup penser à Baphomet. Il faut savoir que personnellement je n’ai pas peur du Body horror, donc les visage en train de fondre ne me touchent pas. Cependant j’ai assez peur des représentations de figures divines. Même quand la représentation n’est pas faite pour faire peur comme le Yaldabaoth de Persona 5 ou le faux-démiurge du Persona 5 Strikers par exemple, j’en suis assez terrifiée. Alors celui-là et son pouvoir de décomposition me fait vraiment de l’effet.

La deuxième scène m’ayant marquée est dans le chapitre 4. C’est le moment où Chizumi boit cul-sec une bouteille d’une des victimes de Yûma. Imaginer le goût de gras et de sang que cela doit avoir m’a dégoûtée.

La troisième scène que j’ai beaucoup aimée et qui est ma scène préférée du livre est celle du parloir du chapitre 5. au moment où Yûma s’apprête à s’excuser, on peut revoir le personnage de Keiko du premier chapitre et à ce moment, on peut voir toute sa peur et sa souffrance quand elle comprend que tout est terminé. Ceci combiné avec la pluie de chair qui s’abat sur la ville suivie par la dernière apparition du démon était vraiment sublime.


Concrètement, ce manga est celui qui m’a le plus intéressée depuis très longtemps et m’a vraiment donné envie de découvrir les autres œuvres de Junji Ito.

CallmeEris
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le 4 déc. 2024

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