Cette fois Doggybags s'offre 3 histoires sanglantes dans le contexte paysager mexicain.
Les 3 histoires sont construits et peint de sang comme on le veut et comme on s'y attend.
La première histoire de Run et Neyeff met en scène une guerre de gang et de flics corrompus dont la partie majeure est le massacre sans peine d'un gang par un gang rival. Les personnages sont immoraux et les auteurs n'hésitent pas à emprunter la légende la Santa Muerte, l'équivalent de la faucheuse qui personnifie la mort, pour prêter à leur histoire une dimension surnaturelle. Un surnaturel qui intervient pour punir les criminels les plus diaboliques. Il y a un code moral qui est affiché dans ces histoires, l'action contraire et démoniaque totalement opposé à la morale entraine la mort.
Ce code moral plaira à certains, pas à d'autres.
La 2ème histoire de Florent Maudoux avec ses traits fins et les détails du corps féminins donnent une touche et se distinguent bien des 2 autres histoires.
La diversité des dessins et des histoires à chaque histoire fondé sur un thème font toujours que les Doggybags sont un vrai plaisir visuel.