Mords-moi là où ça fait du bien
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Delcourt vous propose de retrouver le majestueux comte Dracula, la perverse Lucie et la troublante Mina, tous croqués par un jeune prodige
Le scénario de Roy Thomas est calqué sur la version de Francis Ford Coppola. Tout au plus, a-t-il été contraint d’élaguer. Le format de 110 pages est insuffisant pour retranscrire l’intégralité de ce chef d’œuvre du soft-érotico-gothique. La course folle perd en cohérence, les jeunes lecteurs seront bien avisés de se reporter au film.
Delcourt réédite un album dessiné en 1992 pour Topps Comics. Le jeune Mike Mignola s’affranchissait définitivement des canons de Marvel pour développer son propre style. Sûr de lui-même, il se fera scénariste et créera Hellboy deux ans plus tard, mais ceci est une autre histoire.
À son apparition, le style « Mignola » était suffisamment original, pour avoir étonnamment peu vieilli. Un trait fin, des formes anguleuses, des décors réduits au minimum, un découpage moderne sur un fond uniformément obscur, une prédominance de gros plans, des aplats de couleurs vives avec une prédominance de noir et des taches de sang frais, Dracula oblige. C’est bien fait, mais avouons que Mignola a depuis progressé et, surtout, beaucoup produit. Cette réédition est à réserver à ses nombreux fans.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 154 critiques de bandes dessinées, La BD ne se résume pas à la ligne claire et aux auteurs franco-berges, place aux critiques de mangas et comics, Critiques de 55 BD récentes - Benzine, Mike Mignola, un univers unique et ténébreux et Critiques de BD aux univers fantastiques
Créée
le 21 oct. 2019
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