Dragon Ball
8.1
Dragon Ball

Manga de Akira Toriyama (1984)

D'un pouvoir attractif dingue.

Dragon Ball, c'est quand même quelque chose. Ca fait écho au jeune garçon que nous étions et que nous gardons encore un peu au fond de nous. Cette capacité qu'ont les protagonistes pour toujours aller plus haut, plus fort dans l'adversité. Qui n'a pas dans son adolescence rêvé d'en être ?

Ouais c'est ça, ceux qui lèvent la main sont de mauvaise foi.

Je veux pas faire mon vieux con mais Dragon Ball, c'était quand même bien mieux au début non ?
Outre l'univers loufoque et ultra-recherché, la dualité narrative entre le championnat et l'entraînement/aventure, c'était quelque chose quand même. Et puis qu'est-ce que c'est con ! Je crois que quand j'ai pour la première fois lu le souhait d'Oolong au dragon, j'étais absolument plié en deux. Faut vraiment être tordu pour imaginer ça. Mais Akira Toriyama, il est tordu, complètement. Et ça se voit notamment dans les 15 premiers tomes.

Bon après, je dis pas que ça devient pourri. Ca devient différent. Ca s'axe beaucoup plus sur l'entraînement et la survie en suivant toujours le même schéma : Défonce, entraînement pendant que d'autres clampins retiennent le méchant, arrivée avec une force de badass et combat dantesque. Mais même si le schéma reste le même, on se surprend à rester complètement dedans, notamment par le changement total de lieu ( Namek <3 ) et surtout, par le don sensationnel de l'auteur pour étirer un combat en longueur sans forcément devenir lassant. Passé maître dans l'art du rebondissement prévisible mais toujours sensas', Maître Toriyama y va de tout son talent pour dessiner les trois combats qui sont censés prévenir l'arrivé prochaine d'un Sangoku mal en point ou en voyage : Le combat contre les Saibamen et Nappa, celui contre Recoom et celui contre Freezer.

D'ailleurs le rythme imprimé sur Namek me parâit être personnellement le plus réussi de toute la saga. Beaucoup ne seront pas d'accord mais cette profusion de personnages alliant un rythme soutenu mais pas too much m'a séduit.

Si il y a bien une chose qu'on ne peut enlever à l'oeuvre, c'est sa clarté de l'action : Les mouvements sont extrêmement bien décrits et sont du coup très plaisants à suivre, contrairement à ceux du dessin animé ( MAIS TU VAS ARRÊTER DE CAUSER ET LUI TAPER DESSUS BORDEL ? ).

Même si la série s'axe de plus en plus sur la recherche de puissance et qu'étant gamin on était émerveillé devant le SSJ3 du tome 40 ou le combat ultime contre Buu dans le Kaioshinkai, je préfère définitvement les débuts, avec ces combats plus cloisonnés et avec moins d'impact mais où on se sent plus proche des combattants. Des combats comme Sangoku-Krilin ou Tenshinhan-Jacky Choun restent pour moi les plus fameux de la saga, et les trois championnats pré-tome 15 les meilleurs moments, avec l'entraînement chez Tortue Géniale.

Pour finir, Sangoku petit est l'un des personnages les plus attachants que j'aie vus. Sa naïveté et son insolente facilité à progresser sont vraiment formidables à suivre.

Je mets 7 parce que c'est quand même terriblement redondant et avec peu d'évolution graphique mais ça restera toujours une grande expérience.
JuYawn
7
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le 11 juin 2011

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JuYawn

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