Dragon Ball. Sans doute un des plus grand manga qui est jamais été fait.
J'avais, étant plus jeune, lu une partie de ce manga, et en avait rétiré l'impression d'un manga sympa. Sans plus. Plus tard, je me rendrais compte de mon erreur.
Dragon Ball raconte l'histoire de San Goku, un petit garçon à la force surhumaine vivant seul dans sa forêt. Il fera la rencontre de Bulma, une adolescente cherchant les Dragon Ball, des artefacts qui, ensembles, ont le pouvoir d'exaucer n'importes quels vœux. Projeté dans le monde extérieur, le petit enfant sauvage deviendra un des êtres les plus puissants de l'univers.
On a souvent dit de Dragon Ball que c'est un manga enfantin, simpliste, et que le shéma narratif se répète inlassablement.
Tout ceci est faux.
Dragon Ball est un conte initiatique, avec des personnages plutôt bien dévellopés, et, bien qu'il est vrai qu'on observe une évolution ridiculement impressionnante dans les échelles de puissance, le manga assume pleinement avec déjà au début du manga un passe partout scénaristique : les Dragon Ball, qui permettent de ressusciter une planète entière comme d'invoquer une petite culotte.
Le scénario est épuré, et, avec un ton plus sombre dans la partie Z, qui raconte l'âge adulte de San Goku, il conserve des pointes de fraîcheurs avec quelques gags.
En effet, le manga est découpé en deux parties : Dragon Ball et Dragon Ball Z. Si la premiere est un manga d'aventure comique où la force absurde de San Goku et les petites culottes faisant souvent offices de running gags, la seconde se concentre principalement sur des combats gargantuesques, d'ailleurs magnifiquement bien découpés et illustrés.
Le dessin est bon, et change beaucoup tout au cours de l'histoire, avec dans la première partie un style cartoonesque et dans la seconde un dessin plus mature.
On ne peut ressentir que de l'émotion en voyant, à la fin, la case rappelant le début de cette magnifique saga intergalactique.