He bien voilà, c'est celui là. Découvert en 93 par deux tomes en japonais : 11 et 12 ! C'était de très beaux souvenir qui m'ont fait quitter Dragon Ball.
Les périples de Dai sont devenu très célèbre au Japon puisque le manga totalise 50 millions de tomes vendu, il est à ce jour le 11ème manga le plus vendu du magasine hebdomadaire Shonen Jump. Le succès de ce manga réside sur sa très grande fidélité avec l'univers des jeux vidéos Dragon Quest. Ce n'est qu'après plusieurs tomes que le récit commence à proposer des items, et des techniques se démarquant de ce qui se faisait sur les jeux vidéos. En revanche l'aspect RPG n'est jamais oublié, et donne une certaine crédibilité dans cette adaptation. A plusieurs reprises, Riku Sanjo souhaite avant tout transmettre des émotions propres aux joueurs à travers ce manga, par exemple lorsque dans une partie de DQ, le joueur tombe sur un boss ayant un niveau beaucoup trop élevé, et que les attaques ne le touche à peine, ce sentiment de terreur est la base du premier combat qui opposa Dai à Baran.
Malgré la relative simplicité de la trame, le scénario permet bien des retournements de situations abracadabrantesques, toutes prévus à long terme par Riku Sanjo. Il n'est ainsi pas rare de voir des énigmes se résoudre plus de dix tomes après. De plus, les seconds rôles qui accompagnent le héros sont largement mis à l'honneur dans ce récit et les évolutions des personnages sont très intéressantes. La meilleure réussite n'en reste pas moins Pop qui vole plus d'une fois la vedette au héros, il s'agit peut être là du personnage le plus apprécié par les fans, d'abord couard et geignard, il deviendra de volume en volume un personnage diablement efficace sur qui les pires situations reposeront sur lui. Sans nul doute le personnage favoris de Riku Sanjo et sa grande fierté de ce manga.
Le manga est célèbre également pour proposer une galerie d'adversaires redoutables et tenaces comme l'éminence grise, Myst-Vearn, l'ancien ennemi juré d'Avan, Hadlar qui lui aussi connaîtra une transformation aussi bien physique que psychologique très importante.
Le manga a été supervisé par Yuji Horii qui n'est autre que le créateur de cette licence vidéo-ludique. Alors que les deux sociétés Square Soft et Enix n'avaient pas encore fusionné, il avait supervisé le légendaire Chrono Trigger sur Super Famicom. Quant aux dessins, ils sont assurés par Koji Inada, qui voit son style évoluer dès le tome 10 aussitôt que le studio déménage.
Dragon Quest no Daibôken est à ce jour le seul manga de cette licence à être sorti du Japon. On doit cela à l'adaptation animé diffusé en septembre 1994 au Club Dorothée. La série fut resté néanmoins dans l'ombre de Dragon Ball Z à cette époque là.
Malgré son succès important au Japon, le manga n'a pas eu de nouveaux produits hormis les rééditions du manga. En France, le manga connu un certain succès sans pour toutefois atteindre l'engouement d'un One Piece, ou d'un Naruto.
C'est tout simplement le manga qui me correspond le mieux.
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