Violent. Implacable. Mélancolique.
Cette série de manga m'a fait l'effet d'une claque. Enfin une saga qui ne nous prends pas pour des otakus attardés. Hiroki Endo est certainement un des Mangaka les plus talentueux de sa génération. On l'a beaucoup encensé comme étant le successeur d'Otomo, j'ai presque envie de faire une comparaison douteuse avec Alan Moore. Narration à l'européenne, abondance de texte, critique sous-jacente, violence au combien justifiée par le récit. La tagline étant "It's an endless world!", », l'auteur traite de la fin du monde comme une continuité, une suite d'évènements tragiques et fatidiques, comme une lente agonie et non comme un phénomène ponctuel et cataclysmique. Les personnages sont touchants, leur destinée implacable. Même si la fin du récit n'est certainement pas son point fort, elle a la qualité de son défaut: elle s'arrête au bon moment. Cette fin reste très japonaise: sobre, onirique, mélancolique.
Et en plus il n'y a "que" 18 tomes! Elle est pas belle, la vie?
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