Le travail graphique, à part certains détails liés aux personnages, n’a clairement pas été bâclé (mise en couleur, détails des paysages, de l’architecture et de la végétation) mais pour le reste…
Entre les erreurs grossières qui n’auraient pas dû avoir lieu après trois ans de travail (soleil couché à 20h en plein été ; attentats ayant lieu en même temps dans plusieurs villes de métropole mais l’auteur nous en montre certains ayant lieu le soir/nuit et d’autres en pleine journée), des choix graphiques quant aux expressions du visage qui font passer les personnages pour fous (exemple parmi d’autres : On demande à un protagoniste où il se rend pour sa randonnée, et en énonçant sa réponse somme toute basique, il arbore une physionomie de grande peur ou grande surprise… alors que rien ne le justifie ni dans la scène ni dans le ton de la BD). Absence de personnages féminins (à part rapidement en tant que victime ou de jolie permacultrice) et au contraire un monde tout en virilité (personnages masculins, voire mascu ; discours ; philosophie ; archétype basique, éculé et un peu neuneu de l’intrigue de base du garçon déprimant car n’ayant pas su venir en aide à sa pote agressée, puis s’acheminant sur la voie de la force réveillée : arts martiaux, séances de tir, survivalisme…). Et enfin…, un discours ambiguë quant aux personnes d’origine étrangère…, le personnage principal ne désamorçant pas ou si faiblement les propos racistes des personnes qu’il rencontre. Un tome 1 qui n’aura rien dit, où si peu du thème qu’il promettait de traiter.