Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu de manga de Jirô Taniguchi et c’est par hasard, en cherchant un livre avant de prendre le train, que je suis tombé sur « Elle s’appelait Tomoji » publié en janvier 2015.
En me plongeant dans ce manga, j’ai replongé dans la poésie de l’auteur. Ce trait dans le dessin, ce choix dans le scénario, qui il y a bien longtemps m’ont fait aimer les mangas.
L’histoire n’a pourtant rien de palpitant, mais on suit avec une certaine lenteur la vie de cette jeune femme, de l’enfance au mariage dans ce japon des années 1920.
On plonge dans ce Japon traditionaliste, où l’on ne s’étonne pas que le mariage soit arrangé. On suit Tomoji dans ces bons, mais aussi moments tristes de sa vie.
Plus qu’un manga, c’est un roman, un poème sur cette femme Tomoji Uchida.
Si vous faite partie de ces gens qui croient encore qu’ils ne liront jamais de Mangas, car ces derniers sont violents et vulgaires, je vous invite, ne serait-ce qu’une fois, à ouvrir un manga. Et je vous dirais de découvrir soit ce dernier « Elle s’appelait Tomoji » ou bien encore du même auteur « Quartier Lointain » qui est le Manga qui m’a réconcilié avec les mangas.
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