Millar aime Star Wars. Millar aime vendre des comics. Et comme Millar est un gars intelligent, il a su concilier deux passions en une seule. Voilà comment on se retrouve à suivre lors d'un tome court - malgré tout sympathique je le concède - à lire une oeuvre sans intérêt, comprenant deux trois twists bien annoncés, une réplique miniature de Lando Calrissian, des planètes sur lesquelles on passe en coup de vent, des morveux caricaturaux au possible et une sorte de mixte entre le Obi Wan de la prélogie et le Han Solo des originaux.
Je n'apprécie que très rarement Millar, et si c'est encore lisible ici - contrairement à Chrononauts - le scénariste écossais confirme qu'il reste le plus grand escroc de la profession.