A travers un voyage dans la Grèce mythologique, Epoxy va faire plusieurs rencontres: Amazones, Hercule, Zeus, Silène... Ces rencontres, Epoxy les fera toutes en petite tenue, ça tombe bien Epoxy est jolie et bien dessinée... Ces rencontres seront coquines mais elliptiques... On n'en verra moins que dans un épisode d'Aphrodisia ou de Fantasmes sur M6!
Du coup, malgré le joli dessin et le concept assez sympa, ça manque un peu de cul tout ça... C'est érotico-gentillet mais ça n'émoustille jamais vraiment... Les pistes étaient pourtant nombreuses et sont peu ou mal exploitées. Sans tomber dans le porno sale, un peu plus d'audace aurait donné à cette BD un supplément d'âme... Là, il y a à peine de quoi attiser l'imagination d'un gamin de 12 ans.
Bref, il ne suffit pas de dessiner des femmes nues pour faire de l'érotisme, il faut quelque chose en plus pour faire monter la température, et ce quelque chose, Epoxy en est malheureusement dépourvue...
P.S. : Suite à la remarque d'Ugly, je replace ici son commentaire, cela ne change pas mon avis sur la BD (car je n'ai pas pour ambition de me positionner en historien de la bd dans cette critique mais plutôt en amateur d'érotisme séquentiel) mais donne un éclairage contextuel plus que nécessaire: "en 1968, c'était la 1ere BD érotique en France, elle fut interdite et l'éditeur Losfeld avait eu un procès, d'où cette frilosité dans le dessin érotique (sexe habilement caché derrière un objet, une branche... et quand on en voit, il n'y a aucun poil pubien, ça aurait déclenché un plus grand scandale), il faut donc replacer cet ouvrage dans son contexte d'époque et ne pas le comparer à ce qui est venu bien plus tard, et d'ailleurs je suis pas sûr qu'on pourrait refaire ça aujourd'hui, les tabous reviennent... mais bon c'était déjà très audacieux en 1968" Et j'en profite pour mettre un lien vers une liste qu'il a réalisée sur l'érotisme en BD.