Retour vers le passé !
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Curieux par rapport aux nombreux "coup de cœur de vos libraires" que j'ai pu apercevoir, j'ai tenté l'aventure Erased avec les 7 premiers tomes.
( je vous épargne le pitch de base, que vous avez dû lire plusieurs fois déjà )
Même si après la lecture, Erased reste classique dans tous les thèmes qu’il aborde, il n’en reste pas moins adroitement réalisé. L’auteur a eu le bon gout de rajouter ces « rediffusions », semblables à des mini voyages dans le temps, qui permettent au récit d’avoir une profondeur assez appréciable.
Le pari était pourtant risqué : Faire un thriller, avec une composante temporelle, sans tomber dans un torrent d’incohérences, n’était pas chose facile. Pourtant, Kei Sanbe s’en sort plutôt bien, et parvient à nous proposer une oeuvre fluide, relativement cohérente, et qu’on prend un malin plaisir à suivre à chaque parution.
↑ Le scénario est incontestablement prenant. A la fin d’un tome, on a qu’une hâte : lire la suite. Mine de rien, c’est un gage de qualité.
↑ Les voyages dans le temps sont toujours une variable assez délicate à maîtriser dans un récit. K. Sanbe s’en sort relativement bien, en simplifiant au maximum cette partie de l’histoire, et en évitant de fait, bon nombre d’incohérences souvent inhérentes au genre.
↑ La partie Thriller, bien qu’assez convenue, est très réussie. L’auteur a su habilement intégrer son idée de rediffusion pour dynamiser le récit.
↑ L’édition est de très bonne facture. Le papier est de qualité, les noirs sont noirs, et les couvertures sont assez jolies.
On pourra sans doute regretter que quelques soucis viennent ternir ce tableau qui était impeccable jusqu’à présent.
↓ Le dessin est très particulier, et ne plaira sans doute pas à la majorité. Les yeux des personnages sont disproportionnés, et l’ensemble du mangas n’est clairement pas une oeuvre visuelle.
Ça se regarde sans problème, mais on ne retiendra pas Erased pour ses dessins.
↓ Les personnages sont relativement quelconques, Satoru est le bonhomme typiquement introverti, et Airi la copine qui a systématiquement la banane. Rien de bien surprenant de ce côté là.
↓ Quel dommage de retomber dans certains clichés assez grossiers ( le copain de classe de 11 ans, qui parle comme un adulte en 2 eme année de Droit …)
↓ Typiquement le genre d’oeuvre qu’on ne relit pas avec le même plaisir, étant donné qu’une grande partie de l’intérêt du mangas, est d’identifier le tueur, et la façon dont Satoru va le coincer.
Une critique qui peut paraitre un peu sévère, mais elle témoigne de mon affection pour cette oeuvre, et mon souhait de la voir évoluer dans le bon sens.
Lecture indispensable ? sans doute pas.
Très agréable et divertissante ? sans aucun doute.
Retrouvez la critique complète sur Bullaka - Critique Erased
Créée
le 12 août 2016
Critique lue 913 fois
4 j'aime
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