J'ai donc lu Escale à Yokohama et j'ai été un peu consterné. C'est claqué au sol, sérieux ! Le pitch avait tout pour me plaire, feel good post-apo. Mais naaan !
De base, je suis pas friand des surenchères d'enjeux dramatiques, genre faut sauver le monde, ce genre de conneries, mais faut pas abuser quand même. Les enjeux, aussi modestes soient-ils, doivent expliquer ce qu'il y a à perdre et à gagner et être bien campés sur le plan psychologique.
Dans Escale, un enjeu très représentatif est de refourguer des pastèques pour éviter de gâcher de la nourriture. Avec ça, autant d'émotion qu'un boeuf devant un tableau. Placide. Le néant.
Alors oui, il y a d'autres moyens que les enjeux pour créer un page-turner, c'est juste que l'auteur choisit ce moyen-là et n'en fait rien.
C'est censé nous intéresser ça ?
Quel dommage !