En seulement un tome, Bryan Hitch est parvenu à me perdre complètement ! Son premier arc sur Justice League, version Rebirth, fut absolument désastreux ! Une intrigue qui donne mal au crâne, un intérêt totalement absent, un final dont on se fout totalement. Une preuve supplémentaire que DC a véritablement du mal à nous proposer quelque chose d’intéressant pour son équipe phare. En entamant ce second tome, longtemps après le premier, j’espère vraiment que la barre sera redressée…
Il existe des forces capables de manipuler l'esprit et de nous confronter à nos pires angoisses. Et quand celles-ci s'attaquent à la plus grande équipe de super-héros, c'est la Terre entière qui est en danger, poussant les membres de la Ligue de Justice à s'en prendre les uns aux autres. Seuls des héros entraînés à contrôler leur peur pourront en venir à bout... Jessica Cruz et Simon Baz, les deux novices de l'équipe, parviendront-ils à repousser cette nouvelle menace ?
Justice League Rebirth, ou les nouvelles aventures de l’équipe de justiciers la plus emblématique de l’univers DC. Après avoir repris les commandes de la Ligue de Justice, Bryan Hitch (Justice League of America) se consacre uniquement au scénario de cette série, laissant à à plusieurs dessinateurs le soin de s’occuper des illustrations, au premier rang desquels figurent entre autres Neil Edwards (Justice League United) et Jesus Merino (Avengers, Superman).
(Contient le épisodes #6-11)
Les membres de la Justice League, comme Wonder Woman, Batman, ou encore Superman, sont les plus grands super-héros de la Terre. Ils sont inspirants, charismatiques, sans peur, infaillibles. Mais que se passerait-il s’ils se mettaient, eux aussi, à avoir peur ? C’est ce que la première intrigue de ce second volume nous propose de découvrir.
Sans la moindre explication, les membres de la Justice League se mettent à agir bizarrement. Aux prises avec leurs plus grandes peurs, nos héros semblent sombrer dans une folie destructrice. Flash devient irascible, Wonder Woman et Aquaman s’en prennent à l’armée des États-Unis et Superman veut tuer Batman ! Il y a de quoi s’inquiéter ! Qui peut arrêter ces surhommes forts comme des dieux s’ils partent en sucette ?
C’est la question que l’on pourrait se demander en lisant cette intrigue. Qu’est ce qui pourrait stopper Superman et Batman entrain de se battre ? Rien, hormis eux justement. Malheureusement, Bryan Hitch ne nous laisse pas du tout le temps de nous interroger, et surtout semble plus intéressé par la forme que par le fond. Des scènes spectaculaires (avec trois artistes aux pinceaux, et pas des plus en forme…) sans véritable explication et avec un final branlant.
Avec la seconde intrigue, Virus, qui fait la fin du tome, on comprend, on réalise que l’image de nos super-héros, des différents membre de la Justice League est quelque peu écornée.
Il faut dire, que depuis l’arrivée de Bryan Hitch, c’est loin d’être un long fleuve tranquille pour nos super-héros. Ils ont laissé apparaître de nombreuses failles. Et alors qu’ils sont en plein doute, c’est à ce moment qu’un incroyable virus s’empare de Cyborg d’une part et de tout l’équipement hi-tech de la batcave ! Le pire c’est que n’y le premier, ni Batman, ne semblent être en mesure de contrer cette nouvelle menace ! Une menace qui prend une tournure encore plus catastrophique et dramatique lorsque le virus s’empare de l’anneau de Simon Baz !…
La Justice League se retrouve dans une nouvelle situation dangereuse et qui semble la dépasser. Alors qu’elle découvre, avec stupeur, qui se cache derrière ce surprenant virus, de nouvelles menaces frappent à la porte !
L’intrigue n’est pas mauvaise, mais on voit bien que Bryan Hitch, une nouvelle fois , est dans la surenchère. Toujours plus, toujours davantage. Plutôt que d’approfondir ses intrigues, il ne fait que rajouter des couches. On se retrouve avec des intrigues dignes des films d’action hollywoodien, de l’action, de l’action, mais aucun approfondissement structuré et intéressant du fond. Je ne lis pas des comics pour lire du vent.
Graphiquement, cette seconde intrigue est signée Neil Edwards. Un artiste que j’aime beaucoup, mais à l’image de Bryan Hitch sur le premier tome, on a vraiment l’impression que l’artiste est fatigué. C’est brouillon par moment, pas toujours super beau. C’est assez surprenant, petite déception.
Bref, un second tome moins pire que le premier, mais je pense qu’il faudrait vraiment que Bryan Hitch prennent de longues vacances.