Exauce-nous, c'est avant tout l'histoire d'une amitié, celle de Frank, scénariste en mal d'inspiration, et de Léonard, "simple d'esprit" au passé mystérieux. L'histoire commence dans les ruelles du vieux Mans - depuis rebaptisé cité Plantagenêt -, se poursuit dans le village de La Chartre et s'achève dans les bras de la statue aux pères de l'avion, dans la ville pré-tram.
"Tu l'as vue, celle que je cherche ?" demande Léo au long de la bande-dessinée. Pour lui, l'éternel insatisfait, le bonheur est perdu, mais il le sème sur la route de ses amis, leur permettant de trouver celles qu'ils cherchent, eux. Franck fait le pari de lui rendre la pareille.
Les dessins sont doux, les couleurs pastel, en contraste avec les faits scabreux qui jonchent le chemin du détective improvisé. Les éclairages varient, jour et nuit, ombre et lumière, pour une histoire portée malgré tout par la douceur et l'espoir.
Par les portes ouvertes.