Avais-je fini de connaître à peu près tous les plaisirs et tous les désagréments, tous les bonheurs et toutes les souffrances qui peuvent incomber à l'homme en tant qu'animal social, que je me heurtais à un cabotin dont l'ilote et sardonique posture ne l'empêcha pas de tomber dans l'extrême misère de la médiocrité humaine.
Pourtant, les consommateurs acéphales de la littérature farouchement néo-libérale tiennent à se faire une tête pour honorer les horribles divas de la droite moderne. La nouvelle école de la droite française tient à leur épouvantable star ; le marché affirme la royauté du dégingandé Papacito qui se permet, depuis bien trop longtemps, d'assaillir les médias égrotants de merdes idéologiques et dérober nos esprits de ses insolentes pétarades littéraires.
Chez Papacito il y a deux choses assez lamentables. D'abord son physique, dégingandé comme écrit plus haut, chaque molécule est un Vésuve d'immondices embrasés ; ce hobereautaille s'affuble d'accoutrement de maquereau et d'équivoque larbin, mais ne vous méprenez pas, amis lecteurs ! Cette posture de sale porcin qui lui donne l'aspect d'un pifferaro ou d'un zingaro en califourchon est sa façon de dissimuler l'air habituel d'avoir envie de brouter le cul des pires salopes médiatiques et de croupir dans les sanctuaires des déshonorés, sous les arceaux des faubourgs de la Dépravation. Il expose sa posture de maquereau sur youtube : ses balayures saliveuses vont d'injures en injures, l'impudent a pour spécialité d'attaquer ceux qui ne peuvent pas se défendre et il croit qu'il faut le craindre ! Mais Papacito, moi j'aurais honte de me montrer de la sorte. Pire encore, voilà qu'il se met à la littérature.
Secondement, Papacito ne tient pas à la vérité, désire-t-il la trouver ? Je ne le sais. Toutefois, je sais que s'il la trouvait, il n'y aurait plus moyen de concourir à côté de la Bête du marketing et sa vie lui serait insupportable.
« Expérience de mort imminente » est une œuvre quelconque, d'un artiste quelconque, promu par une idéologie quelconque qui s'attaque à des gens quelconques. Lâche, faussement chourineur, incendiaire frigide, aucune qualité de style, que poncif et imitation ; il suffit d'une heure de joie pour lire cette œuvre sans intérêt et vouloir crever en s'enfonçant du réalgar en plein cœur.
Mais voyons la véritable bête, Papacito n'est que le symptôme de l'impétueux cancer qui touche ce monde. Nous possédons comme des Tristes, nous rions, nous pleurons, nous baisons, nous parlons, nous chantons, nous vivons comme des Tristes. Toute notre vie spirituelle s'explique par ce seul fait que nous sommes inextricablement tristes. Nous sommes comme une cité en feu et à sang, assiégée par d'exécrables pilleurs, violeurs, rétameurs... Rachitiques et drapés de honte, noyés dans un grand fleuve de larmes, nous consommons Papacito.