Ma relation avec ce manga tient en une phrase: "Le cœur a ses raisons que la raison ne connait point". Je n'arrive vraiment pas à m'expliquer pourquoi je l'aime autant et encore moins comment j'ai pu le finir en trois mois.
Peut être que comme Fairy Tail a été un des premiers mangas que j'ai lu, je pense que c'est pour ça que je l'apprécierai toujours beaucoup. Mais quand j'y réfléchi à deux fois, je me rends compte que je n'ai jamais été déçu par ce manga car je n'ai jamais eu de grosse attente envers lui.
J'ai adoré l'univers dans lequel j'ai été transporté en le lisant. L'histoire se concentrant principalement sur le "pouvoir de l'amitié", ce qui est très enfantin voir chiant quelque fois, mais qui m'a quand même détendu. Le tout dans une ambiance fraîche et comique. Les dessins, même s'ils ne sont pas dans un style que j'affectionne (et me font un peu penser à ceux de One Piece), sont bien réalisés. Quoi qu'il en soit, j'ai vraiment passé de très bon moment en le lisant.
Mais il n'empêche que ce manga possède beaucoup, beaucoup de points négatifs. Il a encore et toujours la même mécanique qui le rends prévisibles, au bout d'un moment on se rend compte qu'il n'y a aucune chute dans le manga. Ainsi, même si les aventures des héros sont parfois intéressantes, on perd beaucoup d’intérêt à les lires.
Les combats, loin d'être géniaux, donnent l'impression qu'ils sont la pour être simplement tape-à-l'œil, une vitrine des pouvoirs des personnages. Les "méchants'' manquent de beaucoup de sérieux et de crédibilité. On sent dès le début que l'auteur n'a aucune envie de tuer un de ces personnages.
Le fan service qui trouve toujours le moyen de pointer le bout -non attendez, on parle quand même de Fairy Tail- la totalité de son nez dans les pires moments, et est juste présent pour le remplissage.
Au final, le scénario est rempli d'incohérence, j'ai quelque fois l'impression que Fairy Tail était sensé être un manga court qui a été allongé. On sent facilement en le lisant que l'auteur ne savait pas réellement quand et comment il voulait le finir.