Fantastic Four 1234 par Kab
Grant Morrison s'éssaie à la first familie Marvel, et c'est pour le moins déroutant. L'intrigue est divisé en 4 chapitres représentant un membre de la famille. Le hic c'est que la dernière partie est parasité par l'intrigue globale, qui semble se résoudre à tout allure. Morrison semble avoir compris qu'elle était la nature de chaque membre, mais au lieu de montrer une famille unis et saine, il met en avant les pires côtés de chacun. Ben est aigri et violent, Johnny est hautain et égoïste, Jane sers de maman à tous le monde et personne ne voit la femme qu'elle est (Jae Lee jouera là dessus, la rendant invisible une bonne partie de l'histoire). Pour finir Red est le savant fou et le père trop souvent absent qui délaisse sa famille pour son travail.
Comme le plus souvent dans les titres mainstream qu'il écrit, Grant Morrison rend hommage ou s'appuie sur l'héritage laissé par Kirby. On retrouve les grandes figures des FF et ce qui à fait le succès de Marvel à cette époque les héros à problèmes. En fait seul le ton à changé.
En matière de série Marvel Knight qui fonctionne, Jae Lee n'en est pas à son coup d'essais il était le dessinateur de la maxi Inhumans et de la mini Sentry, deux séries récompensé par un Eisner awards. Encore une fois c'est un régale pour les yeux, mais cette fois-ci l'ambiance bien que pesante est moins sombre, un rendu que l'on doit sûrement au coloriste José Villarubia.
Lee maîtrise sa narration et son storytelling, son trait sombre et son encrage important permet de bien rendre la noirceur en chacun des protagonistes, ainsi que les difformités, la Chose est assez moche, l'Homme taupe est des plus immonde.