Avec Fatale fiancée j’ai cru, au premier abord, qu’il s’agissait d’un manga en plusieurs tomes. Je me trompais : un seul volume est au programme. Le titre laissait entendre une femme fatale et quelques morts. Je ne me trompais pas sur ce point. Mais comment ces éléments allaient se nouer demeurait un mystère qui serait sans doute levé avec la lecture.
Après cette dernière je suis partagé. D’un côté ce manga m’a fait penser au film Nope pour ses passages sur le passé du personnage principal, ses pouvoirs supposés… comme un Mob psycho 100 qui se serait perdu en cours de route. Les adversaires surnaturels en moins. Voilà pour les bons points.
En bonus on peut ajouter l’humour parfois absurde qui germe ici et là, que ce soit autour d’un père qui prépare son cercueil, d’une bouteille fendue sur un crâne ou d’envolées alcoolisées qui possèdent leur petit lyrisme. Cette ambiance déjantée n’est pas pour me déplaire.
D’un autre côté, le récit principal, où le héros gère une entreprise familiale qui bat de l’aile, va rencontrer l’amour, se faire arnaquer, tout perdre mais, finalement, peut-être retrouver l’essentiel, ne soulève pas les foules. L’impression du « tout ça pour ça » ne se dissipe pas après la dernière page.
En somme la quête de sens du héros ne m’a convaincu qu’à moitié. Il manque quelque chose pour que la fausse nonchalance du titre perce véritablement. La Fatale fiancée ne l’était finalement pas autant qu’espéré.