Merci Dali
Le peintre Searbearstein (qui ressemble à Pascin dessiné par Sfar) rentre en France après un séjour paradisiaque. Il rencontre Farida Khelfa, modiste et responsable de la fondation Dali. Les...
Par
le 17 déc. 2017
2 j'aime
"Fin de la Parenthèse" commence par une belle idée stimulante, toute à l'honneur de la réflexion "d'honnête homme" engagée depuis longtemps par Joann Sfar sur la religion et ce qu'elle apporte ou retranche à l'humanité, une réflexion évidemment exacerbée par les événements terroristes de 2015 et 2016 : l'Art, dans ce qu'il a de plus ambitieux - soit offrir une vision alternative du monde - est le seul moyen de mettre fin à la dictature de Dieu et de ses prêtres. Le fait que Sfar ait récemment "connecté" avec la peinture de Dali, puissante opportunité de redessiner la réalité comme notre propre psyché, lui donne l'idée d'un huis clos "artistique" avec une poignée de jeunes femmes aussi squelettiques que dénudées - visiblement, Sfar craque pour le stéréotype du top modèle -, huis clos qui permettra à son alter ego de recréer certaines des oeuvres les plus célèbres de Dali, pendant que ce dernier est décryogenisé. Jusque là, tout va bien, sauf que l'absorption de puissants champignons hallucinogènes va faire basculer l'expérience dans le délire et la BD dans un long tunnel de dessins certes sensuels mais quand même répétitifs. Le pire est quand même atteint à la fin quand Sfar (à travers son personnage, mais quand même...) semble s'être totalement désintéressé de son superbe postulat de départ et referme la parenthèse sans plus y prêter la moindre attention. On hésite alors entre déception et irritation : lâcheté ou pur foutage de gueule ? Ou bien y aura-t-il une suite ? [Critique écrite en 2017]
Créée
le 6 janv. 2017
Critique lue 292 fois
3 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Fin de la parenthèse
Le peintre Searbearstein (qui ressemble à Pascin dessiné par Sfar) rentre en France après un séjour paradisiaque. Il rencontre Farida Khelfa, modiste et responsable de la fondation Dali. Les...
Par
le 17 déc. 2017
2 j'aime
Un dessinateur enfermé dans un hôtel particulier avec quatre top modèles nues durant les quatre jours de la résurrection d’un Salvador Dalì cryogénisé… Le cocktail parfait aux champignons...
Par
le 5 janv. 2022
BD pour le moins singulière et particulière, "Fin de la parenthèse" est un ovni BDesque ! Ne cherchez pas dans ce que vous avez déjà lu ou ce que vous connaissez déjà, ce serait peine perdu. On est...
Par
le 11 oct. 2016
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25