J’ai découvert ce mangaka a rebours, d’abord chainsaw man à sa sortie, puis Adieu Eri, et enfin Fire punch. Un constat est clair : toutes les thématiques auxquelles tient Fujimoto sont là : le cinéma en tant qu’objet filmique, le cinéma en tant que processus créatif, la bagarre, le comportement sexuels déviants, le rapport au divin, etc. On retrouve même certains archétypes de personnages, certains designs qu’il réutilisera dans chainsaw man.
Toute la première moitié est énormissime, scénario, mise en scène, découpage, psychologie des personnages c’est presque un sans faute. Des moment vraiment WTF ici et là qui donne une réelle identité à l'ensemble. Et au moment où il aurait pu conclure, il décide de rallonger la sauce, ce qui rend toute la deuxième moitié franchement insipide. Même la qualité du trait diminue. C’est incompréhensible, j’ai vu des run de dingo se faire stopper pour moins que ça (Renjoh Desperado, Black Torch, Hunters Guild Red Hood, etc). Tout ça pour au final n’apporter quasiment rien au récit. Un espèce de de salto nul et inutile pour avancer de 20cm et arriver à une conclusion qu’on aurait pu avoir 3 tomes plus tôt. AU moins la dérive n'est pas bien longue, c'est toujours ça.
En 5 tomes ça aurait été un banger. En 8, mouef.