Enfin, on les retrouve

Avec Marvel 2 in One, Marvel nous a préparé au retour des Fantastic Four. Des quatre membres de l’équipe. Voilà un événement que j’attendais depuis un bon moment. La première famille Marvel manquait terriblement aux lecteurs. Du moins elle me manquait terriblement. Les Fantastic Four c’est la promesse d’aventures incroyables, hors du commun, de voyages extraordinaires et uniques.

Au terme de Secret Wars, la disparition de Reed et Sue Richards a créé un vide qu’aucun super-héros n’est parvenu à combler. Si cela semble difficile, la vie doit néanmoins continuer. Ainsi, la Chose prend une décision des plus importantes, la Torche essaye d’accepter la situation et le Dr Fatalis rentre chez lui. C’est alors qu’un signal apparu dans le ciel redonne espoir à l’univers Marvel… à moins qu’il n’en annonce la fin.

Voici l’histoire que tous les fans attendaient. Le retour des Quatre Fantastiques est orchestré par Dan Slott (Amazing Spider-Man), accompagné de Sara Pichelli (Ultimate Comics Spider-Man), Nico Leon (Ms. Marvel) et Stefano Caselli (Invincible Iron Man) au dessin.

(Contient les épisodes Fantastic Four (2018) #1 à 4)

Bon, je vais commencer par le seul point négatif de ce premier tome. J’ai eu un peu de mal à faire la jonction entre le second tome de Marvel 2 in One et ce volume. En effet, à la fin de la mini-série de Chip Zdarsky, nos héros s’étaient enfin retrouvés, et là, Reed et Sue sont de nouveau absent, loin, très loin de la Terre. J’étais un peu perdu, mais bon… cela n’enlève rien à la qualité de ce premier tome.

Alors que Johnny Storm prend du bon temps dans le stade des Mets et que la Chose tente d’avouer un secret à Alicia, le symbole des Fantastic Four brûle dans le ciel. Malheureusement il ne s’agit que d’une blague de deux ados. Johnny est en colère, très en colère, et de son côté la Chose décide de faire le grand saut, enfin ! Réalisant que tout cela n’était en fait qu’une évidence !

A des années lumières de là, Reed, Sue, les enfants et la Fondation du Futur continuent leur œuvre de reconstruction du Multivers. Plus le temps passe et plus Franklin voient ses pouvoirs devenir quasi divin. Aidé par l’Homme-Molécule, il n’a que les limites de son imagination pour freiner la création et le « remplissage » de tous ces univers.

Après des dizaines et des dizaines de création, il semblerait que Franklin soit vidé de toute énergie. C’est à ce moment qu’une nouvelle menace leur tombe dessus ! Entropie ! L’incarnation vivante de la destruction. Un être du même niveau qu’Eternité. Face à une menace d’une telle ampleur Reed n’a d’autre choix que de réunir, enfin la famille. Toute la famille… élargie.

L’intrigue est plaisante, ce n’est peut-être pas la meilleure pour lancer un run, mais ce n’est pas vraiment ce qui compte ici. Non, le plus important, c’est la réunion des quatre membres, la réunion de la famille Marvel par excellence. C’est un véritable plaisir de revoir Reed, Sue, Ben et Johnny œuvrer ensemble.

Personnellement, c’était une véritable attente de retrouver les Fantastic Four. Ce n’est pas mon équipe favorite, ils ne sont pas à la hauteur des X-Men à mes yeux, mais ce sont des personnages, cultes et iconiques, véritablement importants et irremplaçables pour l’univers Marvel.

Graphiquement, de grands noms, Sara Pichelli ou Stefano Caselli pour ne citer qu’eux. Quelques artistes invités. Si dans l’ensemble c’est plutôt joli et agréable à regarder. J’ai l’impression de tomber sur des artistes fatigués. C’est juste bon et beau, là où j’en ai généralement plein les yeux. C’est assez dommage. Cela se sent surtout au niveau des regards, ils sont complètement vides et sans vie.

Bref, un premier tome qui m’a conquit. L’histoire n’est pas la meilleure, les dessins ne sont pas à couper le souffle, mais c’est très bon et très beau. Surtout, ce premier tome nous « rend » les Fantastic Four et permet à Dan Slott de gommer ce qui ne lui paraît pas nécessaires pour son run et ainsi préparer au mieux le terrain pour la suite de ces aventures fantastiques.