Les choses commencent à rentrer dans l’ordre pour le Corps des Green Lantern. John Stewart gère le Corps d’une poigne de fer, pour faire en sorte que les choses s’arrangent et que les peuples de la galaxie redonnent leur confiance aux policiers de la galaxie. Les épreuves et les « bâtons dans les roues » sont nombreuses. Mais Stewart et le Corps ne ploie pas. L’un de ses plus bels exploits est sans aucun doute le fait de voir le Corps des Green Lantern et le Corps de Sinestro œuvrer main dans la main pour protéger les différents secteurs spatiaux.
Pour maintenir la paix dans l’Univers, les Green Lantern se sont alliés aux… Yellow Lantern, le Corps de Sinestro ! C’est maintenant sa fille, Soranik Natu, qui est à sa tête, et cette association improbable semble porter ses fruits… Mais une simple étincelle pourrait bien suffire à raviver la flamme de la haine dans les deux camps. Lorsqu’on accuse un Green Lantern d’avoir tué de sang-froid un Yellow Lantern, toute la fragilité de leur alliance se fait ressentir. Cette union tiendra-t-elle ?
Green Lantern Rebirth ou la nouvelle série consacrée au Corps de policiers intergalactiques de l’univers DC. Robert Venditti (Flash) reprend les personnages d’Hal Jordan, Sinestro, John Stewart et Guy Gardner pour des aventures inédites aux confins de la galaxie, sublimées par les dessins spectaculaires de Rafa Sandoval (Catwoman) et Ethan Van Sciver (Green Lantern : la Résurrection d’Hal Jordan).
(Contient les épisodes #22 à 29)
Les choses vont de mieux en mieux pour les Green Lantern. Ils agissent de concert avec le Corps de Sinestro. Mais Guy Gardner et Arkillo sont devenus « amis ». Mais ce n’est que le calme avant la tempête. Et personne n’est prêt pour la tempête en approche.
Les Green Lantern parviennent à empêcher un énorme casse sur la planète Vault. Une sorte de planète/banque que l’on pourrait comparer la Suisse. Bolphunga, le leader de la bande responsable, ne semble avoir aucune crainte à l’idée de rejoindre les cellules des Gardiens, sur Mogo. Pour une raison simple, si les Green Lantern ne le libèrent, il révélera alors le meurtre d’un membre des Yellow Lantern par un Green Lantern !
Stewart tient à faire les choses correctement, vérifier l’information, alors que Hal est hors de lui. Le leader du Corps tient à garder l’information sous silence, le temps de savoir ce qu’il en retourne. Mais lorsque tous deux découvre la sinistre vérité, les choses s’emballent ! Une simple étincelle et tout ce qui a été construit va coler en éclats.
Soranik Natu, déjà passablement énervée par ce que Kyle lui a caché,va littéralement basculé, et la belle unité va avoir pas mal de plomb dans l’aile. Une intrigue qui rebat un peu les cartes. Si on se doutait bien que ce statu quo n’allait pas durer, ne pouvait pas durer, les choses se passent dans le chaos le plus complet.
Graphiquement, l’intrigue est signée Ethan Van Sciver. Un artiste qui est définitivement rattaché à la série. Personne ne magnifie aussi bien Hal Jordan et ses compagnons, personne n’est aussi doué pour donner vie à toutes ces créatures, ces êtres fantastiques peuplant l’univers.
La seconde intrigue de ce quatrième tome voit Kyle et Hal partir en mission ensemble. Les deux hommes viennent de vivre de difficiles épreuves. Un peu d’action fera du bien aux deux hommes. Ils pensent arriver près d’une planète et tombe sur un champ de ruines, dans lequel Orion, le Néo-Dieu, débarque, poursuivi par une créature à la force démentielle et avec un seul objectif, la mort d’Orion !
Il semblerait bien, que cette mort soit le seule moyen de sauver Orion ! Mais il faut faire vite, puisque le Haut-Père est lui aussi la cible d’une créature identique. Une course-poursuite alliant action rythmée et souvenirs oppressants s’engage.
Une intrigue amusante, rapide et bourrée d’action, merveilleusement mise en images par Rafa Sandoval. C’est magnifiquement beau.
Bref, un quatrième tome qui redistribue les cartes ! Les choses reviennent à leur place et l’action est omniprésente. Robert Venditti nous propose d’excellentes intrigues, c’est vraiment une série plaisante à lire et à suivre. Il n’y a jamais de temps mort, toujours des surprises, on ne s’ennuie jamais, et ce quatrième tome en est une nouvelle preuve.