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Eloge de la lenteur
Découvrir un nouveau Taniguchi, c’est un peu comme prendre place à la table d’un grand chef, on sait que le repas sera réussi, mais l’on attend avec impatience de découvrir les saveurs et les...
le 8 nov. 2012
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L'homme qui marche au sommet des dieux ?
Furari, le dernier Taniguchi, est incroyablement reposant. Incroyablement beau dans ses dessins et dans leur précision. Le personnage est, pour une fois, attachant et son histoire ne demande qu'à être suivie, pour savoir qui est cet astronome, ce qu'il fait pour l'Edo, pour sa femme, pour lui-même. Tous les personnages sont détaillées, on s'attache à tout, on voyage comme dans tous les Taniguchi digne du Gourmet solitaire ou de l'Homme qui marche.
Mais je sais pas, il lui manque indéniablement quelque chose. Ou bien il a quelque chose en trop. Je pense qu'il s'emmêle entre le genre " historique ", avec un vrai déroulement, une continuité comme Quartier lointon, Un zoo en hiver ou Le sommet des dieux, et le genre " déambulations " des autres, plus indépendants et reposants. On se sent contraint de le prendre dans un sens ou dans l'autre ; si c'est une déambulation, il lui manque cette banalité anonyme du personnage qui forge l'identification, et si c'est une histoire, il lui manque ses rebondissements et surtout sa fin.
Mais je sais pas, il lui manque indéniablement quelque chose. Ou bien il a quelque chose en trop. Je pense qu'il s'emmêle entre le genre " historique ", avec un vrai déroulement, une continuité comme Quartier lointon, Un zoo en hiver ou Le sommet des dieux, et le genre " déambulations " des autres, plus indépendants et reposants. On se sent contraint de le prendre dans un sens ou dans l'autre ; si c'est une déambulation, il lui manque cette banalité anonyme du personnage qui forge l'identification, et si c'est une histoire, il lui manque ses rebondissements et surtout sa fin.
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le 20 mai 2012
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