Eh eh ! marrant comme titre non ? (j'ai un peu honte en vrai)
Bref ... contextualisons.
Mon expérience avec Green Arrow avant ce comics était ... plus ou moins inexistante ... j'ai bien vu la première saison de la série ... mais difficile de dire que j'ai réellement été convaincu. Ça n'était pas spécialement plaisant à suivre, et ça me semblait tirer en longueur plus ou moins dès le 3ème ou 4ème épisode.
Ainsi, si je n'avais pas un vision profondément négative du personnage, je ne partais pas avec un apriori des plus positif.
Puis, cet été (2020), j'ai eu l'occasion, grâce à un ami (que je remercie), de lire quelques comics. Celui-ci, Green Arrow : Année Un, en faisant parti. Si il est difficile de se repérer parmi la multitude d'histoires existant sur les différents personnages des maisons mères que sont Marvel et DC, le terme "année un" fait parti des moyens de repérage assez ... "facile" (et logique d'une certaine manière, ça semble indiquer "histoire sur l'origine ou/et les débuts d'un héros).
En cet après midi d'aout, j'entamais donc cette histoire de Green Arrow, histoire de changer un peu de l'éternel Batman (certainement le personnage dont j'ai lu le plus d'histoire).
Au sortir de ma lecture, je me suis dis une chose, "c'était une bonne surprise".
Je n'attendais rien de cette lecture, si ce n'est de m'occuper durant un peu moins d'une heure, et j'en suis ressorti avec l'envie de mieux connaitre le personnage.
Expliquons cela un peu plus clairement.
Ce comics retrace l'origine du personnage, soit comment Oliver Queen est devenu Green Arrow (bon ... le titre suggère fortement qu'il s'agit de cela). Une histoire d'enfant gâté trahi, puis devant survivre par lui même, presque une histoire de "passage à l'âge adulte" en fait.
Ce n'est certes ni révolutionnaire, ni original, ni même très bien écrit, mais ça fonctionne bien, Green Arrow étant finalement assez proche d'un Robin des Bois, se battant dans un premier temps pour sa survie, puis dans un second temps pour aider la population oppressée de l'ile où il a échoué. Un schéma relativement classique mais qui reste efficace. Difficile de dire que c'est brillant scénaristiquement à un quelconque moment, mais je pense que le terme "efficace" convient bien. En tout cas, pour un néophyte dans mon genre, c'est tout à fait plaisant.
Au niveau du dessin, c'est assez semblable au scénario, difficile de dire que c'est beau, ça ne l'est même certainement pas, mais ça n'est pas moche non plus, par ailleurs, l'ombrage m'a semblé (c'est en tout cas ce que me disent mes souvenirs) vraiment réussi, et donnant un charme certain à quelques planches. C'est suffisamment dynamique quand il le faut, et le découpage, si il n'est pas transcendant, est lui aussi ... efficace.
Le style me fait penser, peut être (sûrement) à tort vu qu'uniquement basé sur des souvenirs, au comics Walking Dead, mais je ne sais pas vraiment pourquoi ... ce qui confirme probablement que je raconte n'importe quoi sur ce coup (peut être car c'est en noir et blanc, l'ombrage m'aurait alors marqué, ce qui créerait un lien entre les deux ... honnêtement je ne sais pas moi même).
Autrement, je dirais pour conclure, que ce Green Arrow : Année Un c'est un comics agréable à lire, jamais réellement brillant, mais malgré tout réussi, et avant tout efficace. C'est une histoire assez simple, bien narrée selon les divers aspects spécifiques à la bande dessinée, et dans ce cas au comics.
Une lecture très plaisante, qui a réussi à me donner envie d'en lire plus sur le personnage. Si vous avez l'occasion, je pense que c'est un bon point d'entrée dans l'univers du personnage (enfin j'imagine), voire même des comics de super héros en général (et puis ça me permet de varier un petit peu de l'éternel, mais plaisant, Batman).