Heil Hydra !
Je suis fan de Nick Spencer ! J’adore Captain America ! J’attends avec impatience, une très grande impatience, Secret Empire. Autant dire que ce titre Steve Rogers Captain America est un...
le 2 mars 2020
Comics de Nick Spencer, Javier Pina et Jesús Sáiz (2016)
Je suis fan de Nick Spencer ! J’adore Captain America ! J’attends avec impatience, une très grande impatience, Secret Empire. Autant dire que ce titre Steve Rogers Captain America est un titre que j’attendais avec impatience. J’ai hâte de voir les nombreuses répercussions qu’a eu le petit bidouillage effectué par Kobik lors d’Avengers, l’Affrontement.
Steve Rogers a retrouvé ses pouvoirs ! Doté d’un nouveau bouclier et entouré de compagnons inédits, ils porte aussi un lourd secret. Alors que la menace de l’Hydra plane une fois de plus sur le monde, la communauté super-héroïque est sur le point de plonger dans la tourmente de Civil War II.
Nick Spencer (Secret Empire), Jesus Saiz (Avengers : Standoff) et Javier Pina (Swamp Thing) dévoilent la première partie du récit le plus troublant consacré à Captain America.
(Contient les épisodes #1 à 6 et Free Comic Book Day 2016 : Captain America)
Le véritable point de départ de Secret Empire, c’est Avengers, l’Affrontement. C’est là que, grâce à Kobik, le cube cosmique vivant, Steve Rogers est redevenu le héros qu’il fut jadis, avant son affrontement avec Iron Nail. Une jeunesse retrouvée, une force accrue et un nouveau bouclier !
En effet, s’il est redevenu le Steve Rogers que nous connaissons tous, il a décidé de laisser le bouclier de Captain America à Sam Wilson. Pour des raisons bien sombres ! Parce que si Steve est redevenu jeune et fort gâce à Kobik, la jeune fille a également légèrement modifier le personnage en profondeur !
On comprend dès le départ, avec la narration, que quelque chose a changé en Steve. Et lorsque le premier épisode se termine, sur un « Heil Hydra » de sa part, alors qu’il vient de balancer Jack Flag dans le vide, je suis resté scotché ! Je me suis d’abord dit que Nick Spenser était partir en vrille, avant de réaliser que c’était l’un des trucs les plus osés et les plus incroyables que j’ai pu lire !
Captain America à la solde de l’Hydra ! Grâce à de très nombreux flashbacks, sur le nouveau passé, du à Kobik, de notre héros, nous découvrons comment, dès son plus jeune âge, Steve à été endoctriné par Hydra. Notamment grâce à la charmante et mystérieuse Elisa. Une jeune femme qui va devenir une des personnes les plus importantes dans la vie de Steve Rogers.
Nick Spencer enfonce le clou en faisant de Steve un pantin à la solde de Crâne Rouge ! Toutes les actions, les décisions de notre héros, font toutes parties d’un plan à plus grande échelle de l’organsation terroriste. Hydra agit différement, ses membres sèment le chaos à travers le monde, font des attentats suicides, appellent à l’anarchie. Les gouvernements ne savent pas comment réagir face à ces nouvelles menaces, à ces nouveaux modes opératoires.
Steve et Sharon passent donc au Congrès pour proposer de nouvelles alternatives, donner de nouveaux moyens au S.H.I.E.L.D. ! Après le fiasco de Pleasant Hill, Maria Hill est débarquée et ce sont les deux amoureux qui prennent les choses en mains. Et tout de suite, lorsqu’on se retrouve face à Captain America, en étant un bureaucrate, on l’écoute beaucoup plus facilement.
Si Captain America est un membre de l’Hydra, ce n’est pas pour autant que Crâne Rouge n’est plus son ennemi ! Steve a en effet des plans bien différents pour Hydra, des plans plus ambitieux, plus nobles j’ai envie de dire. Pour lui Hydra n’est pas un moyen, mais un idéal ! Un idéal auquel il croit et pour lequel il est prêt à mourir !
Que dire ? Je suis complètement conquis par ce début de run. J’avais adoré le run de Ed Brubaker, je suis totalement fan de celui de Rick Remender, et je pense, vraiment, que celui de Nick Spencer est dans la même veine. Ses débuts sont encore plus énormes ! Quelle claque ! Quel culot ! J’ai été conquis dès le premier chapitre. Nick Spencer nous porpose un nouveau statu quo inédit et alléchant ! Surtout, il fait les choses bien et intelligement.
Graphiquement, là aussi c’est une belle claque. Une redécouverte de Jesus Saiz. Je ne connaissais pas plus que cela cet artiste, et force est de constater que c’est très beau. Un vrai plaisir à regarder. Un artiste qui monte en puissance chez Marvel, et c’est justifié.
Bref, un premier tome parfait ! Rien de plus à dire. Nick Spencer est génial !
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Créée
le 2 mars 2020
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