Avec ce huitième tome de Daredevil en collection 100% Marvel, Bendis appuie d'autant plus son talent qu'il forme un nouveau chef-d'oeuvre de son imagination débordante. Parfaitement bien rythmé, le comic en question plombe son lecteur par une efficacité de tous les instants, ainsi qu'une patte artistique simplement sublime. Réussite totale et saisissante, ce nouveau tome du Daredevil de Bendis et Maleev s'avère atypique et grandiose.
Les types auraient pu terminer leur run ainsi que ça m'aurait pas dérangé; sublime, qui va crescendo du début jusqu'à la fin, avec un rythme d'enfer et des dialogues de toute beauté, le résultat final me laisse pantois; c'est un peu ce que l'on devrait tous faire si l'on voulait publier un tel chef-d'oeuvre, tant en comics qu'en bouquins. Faudrait que je pense à faire la même, tiens.
Les coups de crayon de Maleev appuient cet aspect épique et terrible de la rédaction de Benis, s'alliant parfaitement à une écriture crue pour donner à l'oeuvre une personnalité forte, brutale, presque animale; c'est violent et sans concession, réaliste et immersif, sorte de virtuosité assumée de deux artistes au sommet de leurs capacités. Hardcore, le mot est bien choisi.