Harley Quinn et les Sirènes de Gotham, voilà un titre mystérieux. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Juste que j’allais retrouver Harley Quinn, Catwoman et Poison Ivy. Des personnages que j’apprécie beaucoup. Surtout Poison Ivy, que l’on voit bien trop peu depuis quelques années, alors que c’est un personnage fascinant ! Pleine de possibilité. Bon, par contre, Guillem March au dessin d’un titre d’un trio féminin, j’ai peur de tomber dans la caricature sexy, voir sexuel.
Splendides, envoûtantes et dangereuses. Catwoman, Poison Ivy et Harley Quinn en ont assez de suivre les ordres. Déterminées, elles sont aujourd’hui prêtes à tout pour suivre leur propre voie. La question est de savoir si elles réussiront à travailler ensemble…
Harley Quinn & les Sirènes de Gotham ou la réunion des trois plus dangereuses héroïnes de DC Comics. Bien loin d’en avoir fini avec l’ex-petite amie du Joker, Paul Dini (Mad Love) s’adjoint les talents du dessinateur Guillem March (Catwoman) pour conter les péripéties de notre trio de justicières. C’est surtout l’occasion pour ces dernières de s’émanciper de leurs homologues masculins et de vivre leurs propres aventures, qui s’annoncent hautes en couleur et bien plus compliquées que prévu !
(Contient les épisodes Gotham City Sirens #1 à 10)
Comme on le voit juste au-dessus, le véritable titre de cette série c’est Gotham City Sirens. Mais Harley Quinn était très médiatisée et appréciée on se retrouve avec un titre un peu mensonger. D’autant qu’elle n’est pas le personnage principal de la série, mais l’une des principales protagonistes. De plus, elle n’est pas à l’origine de la création de ce surprenant trio.
En effet, nous sommes peu de temps après Heart of Hush, Catwoman se remet doucement après avoir perdu son cœur, littéralement. Alors qu’elle a maille à partir avec un nouveau venu, Bonehead, elle est secourue par Poison Ivy. Elles se retrouvent toutes les deux chez cette dernière, bientôt rejointes par Harley Quinn. Sauf que ce n’est pas chez Poison Ivy, mais chez le Sphinx.
De ce simple événement, les Gotham City Sirens sont nées. Elles décident de s’installer toutes les trois, et d’œuvrer ensembles quelques temps. Les trois héroïnes sont au centre de cette série, et non Harley Quinn toute seule. Ce serait peut-être celle qui est le moins développée à travers ces histoires. Elles ont toutes de moments des lumières, des intrigues qui les concernent plus, mais le fil rouge reste ce surprenant trio et les ennuis qui semblent fortement apprécier leur tomber dessus.
Ces filles sont des poisseuses, c’est un truc de dingue. Bon, il faut dire aussi qu’elles le cherchent un peu aussi. Mais c’est tellement bon et jouissif de suivre leurs aventures. On ne cesse demander comment elles font pour ne pas être plus dans la « mer... » que ça. Harley victime d’un « concurrent » jaloux, Poison Ivy victime d’un fan un peu trop fan. Les histoires proposées sont vraiment marrantes, bien pensées et intéressantes.
Graphiquement, bon ben c’est du Guillem March. Les visages sont très beaux, l’action est là, mais voilà, des femmes cambrées, des mini shorts, des culottes, peu de vêtements, la poitrine mise en évidence. Ce n’est pas vulgaire, mais c’est une vision de la femme dans le comics qui ne m’intéresse pas. Un personnage féminin peut être beau sans avoir à être à poil, en passant le focus sur autres choses qu’une paire de seins ou des fesses bombées.
Mais c’est beau, et ça plaît à beaucoup, donc forcément…
Bref, une lecture sympathique. Ce n’est pas inoubliable, mais cela permet de mettre en avant des personnages autres que Batman à Gotham. Content de voir Poison Ivy mise en avant ainsi. La synergie fonctionne bien et Paul Dini nous proposes des histoires vraiment agréable. De l’action, de l’humour, de bonnes intrigues, de bons personnages, la base de tout comics.