Un admirable travail d’historien; d’où une note supérieure à la moyenne (6/10 à l'origine).
Mais une lecture fastidieuse, dû en fait au choix du media, la bande dessinée. Ça peut sembler paradoxal mais là où on pense que la BD va attirer un public plus large grâce à un accès plus facile (l’image), et bien la BD rend, en fait, la lecture plus fastidieuse, par un dessin banalisé et sans caractère et une mise en planche sans vrai rythme. Ce n’est, je crois, pas propre à cet ouvrage, j’ai déjà eu entre les mains une ou deux autres de ces BD, comment les qualifier, disons thématiques et pédagogiques. Il manque une dimension romanesque et l’Olivier 4 fois millénaire est bien en peine pour soutenir l’attention du lecteur. Personnellement ce n’est plus "fastidieux" le bon adjectif mais plutôt "rébarbatif" : je ne retenterais plus l’expérience. Laissons la BD là où elle peut s’épanouir : dans une expression pleinement artistique (j’ai hâte de lire la BD de Hayao Miyazaki qui est sortie cet hiver aussi…) où l’image prend sa légitime place.
PS: à la fin de l'ouvrage, il y ces repères chronologiques (pages 250 et 251), une sorte d'index qui regroupent périodes, résumés et numéros de page, d'une grande aide si on veut se replonger dans une période historique précise. Grâce à ça, ça remonte d'un cran l'intérêt pour l'ouvrage (7/10).