La fin du monde arrive et chacun fait ce qu'il peut pour déployer les dernières cartes de la survie collective. 5 histoires abordent la fin à leur manière du plus glauque au plus comique en ne freinant pas l'espoir qu'ont les personnages à développer des issues qui transcendent complètement la narration hissée vers des sphères célestes ou philosophiques.
Sans avoir des airs d'un cours de science et vie de la terre (l'hilarant Rien que pour les thons), les histoires se suivent avec beaucoup d'intérêt parce que les angles choisis renouvellent le thème qui permet de brasser des genres et des sous-thèmes liés à la déshumanisation collective ou individuelle (Present, une histoire d'amour surprenante engluée dans la science).
Le coup de crayon est sublime allant à la représentation des créatures baroques à des plans d'ensemble d'éléments qui composent le paysage. La dernière histoire, Diadem, toute en couleur et gorgée d'heroic fantasy, ne pâtit pas de faiblesse dans les traits complétés par des tons chauds éclatants.
Avec la facétie ajoutée aux dessins, Hotel ne finira pas sa route dans les décombres sans une bonne tranche de rire communicatif.