Après le « choc » de découvrir un Iron Man « méchant » dans Superior Iron Man, c’est au tour de Captain America de nous surprendre avec Sam Wilson drapé des couleurs du plus grand héros Marvel dans ce tome d’All-New Captain America ! Marvel semble bien s’amuser avant Secret Wars de Jonathan Hickman, se permettant tout et n’importe quoi. Peu importe puisque Secret Wars va « rebooter » l’univers entier !
Pendant des années, Sam Wilson a combattu le crime sous les traits du Faucon. Maintenant que Captain America lui a cédé son titre et son bouclier, Sam va découvrir le poids des responsabilités d’un héros qui est aussi le symbole de toute une nation. A condition, bien sûr, qu’il survive aux plans diaboliques de l’Hydra.
Rick Remender (Uncanny X-Force, Uncanny Avengers) et Stuart Immonen (New Avengers, All-New X-Men) nous présentent une version inédite et inoubliable de la plus grande icône Marvel.
(Contient les épisodes #1 à 6)
Comment en est-on arrivé là ? Lors de la dernière aventure de Steve Rogers, face à Iron Nail et le Docteur Cérébulles, s’est vu ôter tout son sérum de super-soldat ! Et en quelques instants Captain America est devenu un vieillard frêle et fragile ! Conscient qu’il ne pouvait plus arborer le bouclier, il décide de passer le témoin. Alors que j’espérais que ce soit Ian, son fils revenu de la Dimension Z, qui récupère le bouclier, c’est sur le Faucon, pour qui je n’ai jamais eut le moindre intérêt, qui se voit confier cette mission !
Ian, quand à lui, devenant le nouveau Nomad.
Pour sa première mission, il était tout naturel que Sam Wilson se retrouve face à un ennemi emblématique de Captain America ! Qui mieux qu’Hydra pour illustrer à merveille l’éternel adversaire de notre héros ! Et notre héros ne va pas être au bout de ses surprises !
Pensant déjouer un nouveau complot lambda d’Hydra, Sam découvre une machination bien plus énorme et terrifiante. Accompagné de Ian, il va découvrir une base secrète incroyable, où se trouve le Baron Zemo, Sin, Crossbones, le Maître de Corvée, le Tatou, Vipère ou encore le Baron Rouge ! Un rassemblement de méchants à faire froid dans le dos ! Il n’en faut pas plus à Sam pour comprendre qu’il se retrouve face à une mission décisive et périlleuse !
Suite à l’explosion d’Attilan, un nuage tératogène se ballade dans le ciel, parcourant le monde, et toute personne ayant du gêne inhumain à proximité se retrouve transformé en cocon, pour en ressortir avec des pouvoirs, en Novhumain ! Le Baron Zemo et Hydra ont mis la main sur un de ces Novhumains, un enfant, dont le sang est capable de stériliser les êtres humains ! Ils comptent l’utiliser pour stériliser la planète, et ne garder que les plus méritants pour bâtir un nouveau monde à leur image !
La situation est critique, et très rapidement, on a clairement l’impression que Sam est dépassé par les événements ! D’autant qu’il se retrouve très vite tout seul ! Ian, qu’il devait chaperonné, subissant un sort tragique, en partie à cause de lui !
Mais Sam ne se démonte pas ! C’est bien le troisième point commun qu’il a en commun avec le nouveau Nova ! (Un costume/rôle pas fait pour lui, qu’il est courageux, donc, et puis… ben leur prénom…) Malgré l’inéluctabilité de son échec, malgré les coups durs, malgré son isolement, Sam continu de se battre ! Pourtant, devoir se coltiner Crossbones, le Baron Rouge, Sin et le Baron Zemo a la suite, en si peu de temps, pas sûr que nombreux soient les héros à tenir la longueur. Mais à travers de cours flashback, sur son enfance douloureuse, on comprend que le mot reddition est naturellement absent du langage du nouveau Captain America !
A l’inverse de ce qui s’est passé sur le titre Iron Man, je ne suis pas du tout fan, ni convaincu de ce changement important sur le titre. Autant le passage d’Iron Man de gentil à méchant est savoureux, autant le changement de porteur du bouclier n’est pas probant. Là où Steve Rogers incarnait un héros se dépassant pour autrui de façon désintéressée, Sam se dépasse également mais de façon plus personnelle, moins altruiste. Du coup, il n’incarne plus vraiment les valeurs que doivent transmettre le costume !
Graphiquement, il est compliqué de faire le difficile lorsque l’on se retrouve avec six épisodes de Stuart Immonen. Si j’ai toujours autant de mal avec ses visages dès que l’on s’arrête sur les détails, l’ensemble global est absolument somptueux ! C’est sans fausse note, sans temps mort, on plonge dans l’action et on se laisse emporter par l’histoire.
Bref, une bonne intrigue mais servi par un héros qui ne paraît pas à la hauteur. Si l’histoire se termine bien, on peut déjà comprendre que le costume ne va pas à Sam et qu’il va avoir bien du mal à gérer.