Le titre donne envie de faire pipi
Tome 1 des aventures de la justicière au tempérament de feu Batwoman, il s'agir en fait du deuxième volume de la série, puisqu'il existe le tome 0, Élégie, qui est le vrai début de ses aventures. Cette particularité de numérotation s'explique par le fait qu'Élégie a été publié avant le reboot des New 52, et qu'Hydrologie, dont il est question ici, reprend la série après l'événement éditorial. Donc ami lecteur, je te conseille sans plus attendre de quitter cette critique et de te ruer sur le premier chapitre de cette histoire si tu veux éviter un spoil malencontreux.
Ceci dit, passons à la critique.
En plein deuil de sa soeur jumelle dont elle ignorait même si elle était en vie, Kate Kane reprend de plus belle ses activités de justicière. Et elle aura fort à faire, puisqu'elle doit maintenant entrainer sa cousine Bette, ex Flamebird de l'équipe des Titans, à devenir son ailière. En outre, Gotham est devenue la proie d'un mystérieux esprit fantomatique qui s'attaque aux enfants, les enlevant ou les tuant. Mais Batwoman suscite également beaucoup d'intérêt, et elle devra répondre à une proposition de Batman, tandis que le D.E.U.S. enquête sérieusement sur elle...
Hydrologie est plutôt court, mais il s'y passe donc énormément de choses. De nouvelles ombres planent sur la justicière, et elle est en remise en question constante. Il s'agit donc d'un album véritablement passionnant, qui nous prouve s'il en était encore besoin le potentiel de cette héroïne.
La qualité d'écriture est toujours au rendez-vous, qui s'exprime même dans la mise en page, nous offrant la confrontation entre Batwoman et son identité secrète.
Quant au dessin, que dire? Les styles mis en oeuvre restent fabuleux, l'univers graphique est toujours aussi rafraichissant, et assez adapté au Batverse pour qu'on ne se sente pas non plus complètement dépaysé.
Batwoman est décidément une série qui en a sous le capot, et je suis impatient de lire la suite.