En seulement deux tomes, Rob Williams est parvenu, sans que le titre soit exceptionnel (il a de nombreux défauts), à rendre le titre bien plus intéressant, et plaisant, que la série version New52. Il faut dire, que cela n’était pas forcément très compliqué.
Suite aux événements que l’on a pu suivre durant l’event Justice League versus Suicide Squad, Amanda Waller nous a prouvé, une fois de plus, qu’il n’y avait pas meilleur qu’elle pour manipuler son monde. Elle a réussi à se jouer de la Justice League et de Maxwell Lord comme si de rien était. Cependant, elle est mise à pied, et surtout, devient la cible d’un ennemi en quête de vengeance ! La goutte de trop ?
Après leur lutte contre la Ligue de Justice, la Suicide Squad doit désormais protéger Amanda Waller des manigances d'un ancien collaborateur, Rustam.
Ce dernier lance une attaque de grande ampleur contre la prison de Belle Reve libérant les super-vilains enfermés. La tension déjà palpable monte d'un cran lorsqu'on découvre un traître au sein même de la Suicide Squad.
Suicide Squad Rebirth présente la toute nouvelle série consacrée à l’organisation de super-criminels la plus dangereuse de l’univers DC ! Nouveau venu sur le titre, le scénariste Rob Williams (Martian Manhunter) est assisté au dessin par le légendaire John Romita Jr. (Amazing Spider-Man, All Star Batman) Eddy Barrows (Nightwing, Detective Comics) pour une succession de coups bas et de trahisons !
(Contient les épisodes #11-15)
Amanda Waller a réussi son coup ! Après s’être « offert » le général Zod, voilà qu’elle a également, comme prisonnier Maxwell Lord. Mais malgré ses plans machiavéliques, ses manipulations, elle se retrouve avec une épine de taille, Rustam ! Celui qui avait l’équivalent du rôle de Flag avec la première Suicide Squad, et qui avait été enfermé de la même façon que Lobo et les autres, est en liberté et connaît tous les affreux petits secrets de Waller !
Et il sait comment s’en prendre à ses enfants !
Rustam tient à se venger de Waller, en le tuant si possible, mais également à détruire tout ce qu’elle a construit, comme la Suicide Squad, en mettant à feu le pays pour lequel elle a tout sacrifié, pour lequel elle est prête à tout. Mais, dans sa quête de chaos, Rustam est, lui aussi, sans la moindre limite.
Malheureusement pour lui, alors qu’il s’attaque à de nombreuses prison, libérant de nombreux supers-criminels, Amanda Waller est abattu, et très rapidement une chose est évidente, il y a un traître au sein de la Suicide Squad ! Toute l’équipe est à cran. Des tensions s’installent, tous commencent à douter des autres. Et lorsqu’une autre membre de l’équipe est assassinée, les tensions explosent et le chaos se situe maintenant au sein de l’équipe !
Harley Quinn rentre dans une rage folle, Deadshot devient l’ennemi public numéro un. Plus rien ne va au sein de la Suicide Squad, et pendant ce temps Rustam continu son carnage et ses libérations.
Plus on avance dans le tome, déjà riche en rebondissements, plus le rythme s’accélère, plus Rob Williams s’amuse à nous surprendre (si certains twist sont tellement prévisibles, mais d’autres sont de véritables surprises) ! Pas une seconde de répit, de l’action à gogo, Rob Williams, à défaut de nous proposer des intrigues d’une grande profondeur, nous plonge dans de l’action à outrance, avec son lot de rebondissements.
Les tomes se suivent, il n’y a pas forcément de trame de fond, hormis les manigances d’Amanda Waller. Cependant, l’action est tellement énorme, tellement bien construite, les rebondissements tellement bons (qu’ils soient attendus ou non), que l’on passe un bon moment de lecture à chaque tome.
Graphiquement, ce troisième tome est un régal ! Au revoir Jim Lee, enfin, et bonjour John Romita Jr ! Je suis totalement fan de cet artiste. Un style si atypique et si vivant. Il n’y a pas mieux pour retranscrire toute l’intensité de l’action des intrigues de Rob Williams. Et puis ses personnages sont juste magnifiques.
Il est bien secondé par Eddy Barrows, dans un style totalement différent, plus réaliste.
Bref, un troisième tome vraiment plaisant à lire. De l’action, des twist, John Romita Jr, je ne demande rien de plus pour passer un bon moment de lecture, sans prise de tête. Mais il est vrai, cependant, que j’aimerais bien une petite trame de fond un peu plus profonde.