Avec un titre aussi désinvolte...

... que Harem in the Fantasy World Dungeon, je m'attendais à un ecchi humouristique à la Yuna de la Pension Yuragi. Eh bééé, pas du tout! Aprés lecture des 2 premiers volumes, ça lorgne plutôt vers JK Haru, l'un des isekai le plus glauques dispo sur notre territoire. Le fait que les 2 séries sont dans la même collection (Daitan de chez Meian) n'est pas le fruit du hasard. L'approche très 1er degré du récit m'a pris un peu à contre-pied et attention à la couverture trompeuse du premier tome: Roxanne, l'esclave faisant office d'héroïne y est quasiment absente. Le récit préfère s'attarder sur la description détaillé de son système RPG, dont les rouages ont bénéficié d'un boulot conséquent, il faut l'avouer. Mais le seul enjeu majeur pour Michio (le héros) est de réunir suffisamment de fonds pour pouvoir s'offrir Roxanne (et coucher avec). On est loin d'un Naofumi s'achetant une Raphtalia pour des raisons heureusement moins grivoises. Ici, le héros ne va pas s'embarrasser de bien-pensance et n'hésite pas à trucider des voleurs, y compris dans leur sommeil en les égorgeant sans pitié. Il y a un détail que j'ai trouvé bien dégueu, c'est que Michio doit couper aussi la main de ses victimes pour toucher les primes car le système de jeu fait invoquer la carte d'identité des PNJ par le dos de la paluche. C'est ensuite peinard qu'il se rendra à la guilde avec son sac rempli de mains tranchées pour toucher son fric. Profitons-en pour signaler au passage des combats très sanglants, se mariant très bien avec le leitmotiv malsain. Roxanne semble dotée d'une aura spéciale mais pour l'instant, le seul pouvoir qu'elle ait, c'est celui de passer à la casserole car dès le premier soir après aquisition, Michio ne lui laissera aucune alternative sur le dernier tiers du 2e tome. Amoral jusqu'au bout.