Tim Sale et Jeph Loeb... Nul besoin de préciser que ces deux-là en ont fait des merveilles... Et là, ils ont récidivés avec le super-héros (avec des super problèmes) que j'affectionne tant.
C'est vraiment fabuleux. Tout simplement.
Reprécisons le contexte : Matt Murdock a encore connu un grand malheur, sans doute le plus grand qu'il ait vécu à ce jour... Karen Page, son grand amour, est morte. Et c'est son pire ennemi, Bullseye, qui lui a ôté la vie. Alors que les deux amants s'étaient à peine retrouver. Matt ne sait plus si ça en vaut encore la peine... Avec Daredevil, tous ces proches souffrent. Pour lui, trop de ses amis, amants, sont morts.
Mais Hell's Kitchen a encore besoin de Daredevil.
Donc, voici l'introduction, venons-en aux faits. Suite à cela, sous les conseils de son fidèle ami Foggy, Matt décide d'écrire une lettre à sa bien-aimée, en parlant de leur première rencontre.
Le cabinet d'avocat, Nelson et Murdock vient d'être créé et la jeune et sublime Karen Page se présente pour le poste de secrétaire et ne laisse pas indifférents les deux associés...
Pendant ce temps après l'apparition de " super-héros " comme les 4 Fantastiques et un certain Spider-Man, Daredevil entre en scène.
Tim Sale et Jeph Loeb retrace donc l'origine de l'Homme Sans Peurs. Encore me direz-vous ? Pas tout à fait...
Ce récit est centré, vous l'aurez deviné, sur la relation et l'amour (inconditionnel) entre Matt et Karen. Et on peut dire que le tout est mené d'une main de maître, cet idylle naissant est un exemple de romance à laquelle on s'attache. Cette histoire vous montrera les premiers ennemis hauts en couleurs de Daredevil, mais vous touchera sans doute plus par l'un des côtés qui définit le Diable, ses amours, parfois (souvent) tragiques. Ceci est son tout premier VRAI amour, celui qui le comblera, qui le brisera, qui lui manquera... En sachant ça on ne peut rester indifférent...
Et même les néophytes trouveront sans doute un intérêt à découvrir l'Homme Sans Peurs par le biais de ce comics, peut-être l'un des plus émouvant.
Pour conclure, je dirai que ce comics est sans doute l'un des meilleurs (pour un super-héros) et que Tim Sale réussit à nous transmettre les émotions de Daredevil, sa douleur, sa peine, ses regrets... Jusqu'à nous faire pleurer, littéralement.
Ce résultat n'a pas souvent été vu dans un comics.
On peut donc dire que Daredevil peut encore compter sur un autre chef-d'œuvre, signé Tim Sale et Jeph Loeb !